« La course camarguaise c’est un sport atypique, une tradition, un spectacle mais avant tout une passion »
« Je suis raseteur depuis l’an 2000, d’abord en tant que simple amateur. Je me suis vraiment pris de passion pour cette discipline, je l’ai pris au sérieux, je me suis entrainé comme il le fallait et je suis donc devenu raseteur confirmé depuis 2005. »
« Au trophée de l’avenir j’ai terminé deuxième en 2005 puis troisième en 2006, puis je suis monté au Trophée des As l’année suivante en 2007, l’élite ».
« En 2008, un évènement m’a marqué. Lors de la finale du Trophée de la Mer au Grau du Roi, je gagne le prix du meilleur animateur. Lorsque je suis allé cherché le prix, tous les spectateurs, environ 4000 ou 5000 personnes, scandaient mon nom. C’est émouvant, cela donne beaucoup de plaisir et c’est aussi pour cela que l’on pratique ce sport. »
« En 2014, à 30 ans, je décide de laisser le trophée des As pour rejoindre le trophée des raseteurs, pour me régaler d’avantage, il y a moins de pression qu’au Trophée des As. J’ai recommencé à prendre du plaisir cette année là et jusqu’à aujourd’hui, même si il y a eu cet accident en début de saison. Il me fallait un déclic pour me convaincre de calmer le jeu. »
« Ma dernière course dans les arènes de Fos, le 15 aout, a été très émouvante, touchante. Simone m’y a fait un beau discours. Si on rasete à Fos, c’est grâce à elle car elle est la présidente du club taurin. Mon entraineur, Max Zaffaroni, qui m’a tout appris. Si j’en suis arrivé là c’est aussi grâce à lui »
« Mes enfants grandissent, j’ai deux filles de 4 et 3 ans. C’est un sport qui me prend du temps, avec les entrainements, mais j’ai aussi un métier à côté, qui me prend aussi du temps et ce temps là je ne le passe avec mes filles. Sois je fais quelques chose à fond, un trophée, sois je n’y arrive pas et c’est pour cela que j’ai décidé d’arrêter à la fin de la saison et de passer plus de temps avec mes enfants »
Entrevue tirée d’une video publiée par la Ville de Fos-Sur-Mer.