La Finale du Trophée des AS en Octobre 1981
La 30ème Finale du Trophée des AS en 1981, le dimanche 11 Octobre exactement. Cette finale a permis à la ville d’Arles de connaître ce jour, une animation permanente. Comme la Palme d’Or et la cocarde d’Or, la final du Trophée des As constitue maintenant. Un des sommets de la saison et le deuxième dimanche d’Octobre est une date importante dans le calendrier taurin.
– Le Rôle –
Outre l’aspect économique, le rôle de la finale est devenu, sur le plan purement taurin, de première importance. Comment ne pas apprécier dans un cadre historique rempli d’une foule record, le spectacle admirable donné par le groupe des folkloriques et musicaux ?
Pouvez-vous rester insensible à la capelado des raseteurs. Entre les gardians, tridents dirigés vers le ciel, et les accents de Carmen joués par le prend et repris par les spectateurs ?
Comment ne pas ressentir et partager cet enthousiasme qui progressivement monte des gradins et se libère à la sortie du premier taureau ?
C’est d’abord cela la finale. La fête annuelle du taureau et du raseteur. Et si la course elle-même n’est pas la meilleure de la saison, elle est toujours passionnée et passionnante. Elle donne envie de retourner aux arènes. N’est-ce pas là l’essentiel ?
La 30ème Finale du Trophée des AS en 1981 – CONFUSION
– La course libre –
A la sortie du 1er taureau, ma voisine, en voyant se présenter une cinquantaine de « tenues blanches » en piste s’exclama: « Ils sont trop nombreux, il devrait y avoir une limitation« . Et la personne qui l’accompagnait, probablement son mari, lui fit aussitôt remarquer : « Que veux-tu ? C’est la course libre, tout le monde a le droit d’y venir »
En l’occurence, ce monsieur comme beaucoup d’aficionados, faisait là une sérieuse confusion. L’origine de l’expression COURSE LIBRE n’a jamais signifié course ouverte à tout le monde. Cette expression vient en droite ligne de la fin du 19ème Siècle, époque où les valets de ferme lâchaient des taureaux dans des cours ceinturées de charrettes sur lesquelles prenaient place les habitants de la ferme et ceux des fermes locales. Là, les valets de ferme les plus courageux s’amusaient avec les taureaux qui étaient LIBRES de toutes entraves. D’où l’expression course libre de taureaux. Cette expression est restée jusqu’à ces dernières années où la course libre fût dénommée Course Camarguaise.
D’après le Mensuel « La Bouvino : Traditions et courses camarguaises », N°18, Novembre 1981. Par Paul COULOMB.
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