Samedi 3 Juillet 1982

Le mois en image de 1982

Samedi 3 Juillet 1982

Le mois en image de 1982

Le coup d’oeil de Chomel face à OURRIAS (LAFONT) – Arles Cocarde d’or (03/07/1982) – Ph.Mézy

 

Le mois en image de 1982, article de la Bouvino – N°27, de Août 1982.

« D’habitude, le vainqueur de la Cocarde d’Or est le raseteur le plus chanceux, cette année, aucun doute, le vainqueur est le raseteur le plus fort ».

Cette phrase prononcée à la sortie des arènes par un raseteur chevronné illustre parfaitement cette 51e Cocarde d’Or. On attendait beaucoup de cette épreuve, version 1982, car l’affiche était alléchante et la lutte entre les razeteurs promettait. Et le public, qui avait répondu très nombreux était prêt à vibrer. Hélas, il n’en eut que rarement l’occasion, excepté au premier

Taureau où un litige à une ficelle (à ce sujet, il serait souhaitable que les présidences se mettent d’accord sur le règlement à accepter, une bonne fois pour toutes), mit de l’animation.

Et puis, CHOMEL entre en action.

Avec une régularité remarquable, il creusa progressivement un écart important, à tel point qu’à l’entracte, il n’y avait déjà plus de suspens. La prestation d’OURRIAS permit à CHOMEL de s’assurer définitivement la victoire.

CAUSSE fut l’auteur d’une remontée spectaculaire et méritoire aux deux derniers taureaux, mais il était trop tard et sans forcer son talent, CHOMEL remportait la Cocarde d’Or devant le jeune Thierry CAUSSE qui fut pour beaucoup une révélation.

Pas pour nous, car on connait sa valeur depuis plusieurs saisons et cette année, le jeune lansarguois s’impose dans la catégorie supérieure.

En 3e position, arrive Jacky SIMEON qui, très décidé en début de course, plia devant la supériorité de CHOMEL. NOUGAREDE se classe fer des arlésiens.

Côté taureaux, l’ovation est allée à CHARLOT (Ribaud). Dans un contexte qui lui convient, CHARLOT a réalisé une excellente course ponctuée d’enfermées rapides et criminelles. Une récompense méritée et la joie de Georges RIBAUD faisait plaisir à voir.

OURRIAS (Lafont) dont on attendait beaucoup (trop même) eut du mal à trouver sa place. VALLESPIR (Blatière) manqua de travail pour pouvoir s’exprimer. Que pouvait faire CAPITOUL (Aubanel P.) à la place de premier ? II finit bien son rôle. SEGREN (F. Guillierme) sans renouveler sa prestation de 81 fit une assez bonne course. ST GENIES (Janin) et MITHRA (Fabre-Mailhan) ont été décevants.

En résumé, une Cocarde dOr sans grand éclat marqué par la nette suprêmatie de Christian CHOMEL comme l’illustre le palmarès ci-après

CAPITOUL

  • C.C. – J. SIMEON
  • C. et 1er Gl. – CHOMEL
  • 2e Gl. – DANIEL
  • Jere Fic. – J. SIMEON
  • 2 Fic. – ARCHET

ST GENIES

  • C.C. – CAUSSE
  • C. et 1er Gl. – CAUSSE
  • 2e Gl. – RADO G.
  • C.F. – ZERTI
  • Fic. – CHOMEL

SEGREN

  • C.C. – CHOMEL
  • C. – PASSEMARD
  • 1er Gl. – CHOMEL
  • 2e Gl. – CHOMEL fer Fic. – ARCHET

OURRIAS

  • C.C. – J. SIMEON
  • C. et 1er Gl. – CHOMEL
  • 2 Gl. – CHOMEL
  • C.F. – ARCHET
  • 1er Fic. – CHOMEL

CHARLOT

  • C.C. – CAUSSE
  • C. – TOGNETTI 1er Gl. – CAUSSE
  • 2° Gl. – CAUSSE
  • C.F. – MARCHAND
  • 1ere Fic. – CAUSSE

VALLESPIR

  • C.C. – BARBEYRAC
  • C. – CAUSSE
  • 1er Gl. – NOUGAREDE
  • 2° Gl. – SIMEON J.
  • C.F. – CHOMEL.

 

Zerti accroché par Valesspir (Blatère). Seul le pantalon subira quelques dégâts – Arles Juillet 1982 – Ph. Cabanel