VIDEO // Hommage à Fanfonne Guillierme – Aimargues – 7 mars 2021

VIDEO // Hommage à Fanfonne Guillierme – Aimargues – 7 mars 2021

Ce dimanche matin, premier dimanche du mois de mars.

Bien que les mesures sanitaires n’aient pas permis d’organiser la traditionnelle journée d’hommage à Fanfonne Guillierme, nombreuses personnalités de la bouvine et de la Camargue étaient présentes.

Naïs Lesbros, sa Majesté la Reine d’Arles,

Christian et Hubert Espelly Guillierme,

Guy Chaptal, Capitaine de la Nacioun Gardiano,

Gabriel Brun, Mayoral du Félibrige,

Marie José Querel, secrétaire générale de la fédération française de la course Camarguaise,

Martine Geraud-Cottino, adjointe aux festivités et aux traditions,

Sylvain Menudier, Président du Comité des Fêtes d’Aimargues,

Frédéric Lescot, Président de la Confrérie des Gardians,

Bérenger Aubanel, Vice-président de la Fédération des Manadiers et Vice-capitaine de la nation gardiane,

Nathalie Seignobosc, petite-nièce de Melle Fanfonne Guillierme,

Chantal Agnel,

Frédéric Curtil, Président du club taurin la Ballestilla,

Frédéric Fourmaud,

Robert Faure

et Jean-Paul Franc, maire d’Aimargues

Ainsi ils se sont réunis, en petit comité et dans le respect des règles sanitaires, devant la statue de Mlle Fanfonne, sur la place du Château. Après avoir déposé des gerbes, l’un après l’autre, ils ont prononcé quelques mots pour honorer cette grande dame ainsi que les gens de la bouvine. Ainsi, ils ont unanimement pointé du doigt l’impact catastrophique de la crise sanitaire sur les manadiers et gardians, sur nos traditions. Etant en souffrance depuis le début de la Covid et dont la survie est directement menacée ! Comme Jean-Paul Franc l’a souligné avec ces mots :
« L’hommage que nous rendons ce dimanche 1er mars en comité restreint depuis la disparition de la grande dame en 1989 est bien triste pour la bouvine qui vit ses pires moments économiques depuis des mois […] La bouvine a connu d’autres périodes difficiles en d’autres temps et je veux rester positif sur son avenir. La fe di biou qui fait partie de notre ADN, surmontera j’en suis sûr, cette terrible épreuve. Nous sommes tristes mais pas résignés ».
Enfin, il est bon de rappeler, que, les manades vivent essentiellement des traditions et du tourisme. En outre, depuis près d’un an, tout est à l’arrêt pour le monde de la bouvine. C’est pourquoi, notre culture, l’histoire de notre territoire ne peut pas disparaitre !
Viva la camargua, Viva la pichota camargua, Viva la prouvenco
Texte : Mairie D’Aimargues
Vidéo et photo Toril TV