Le célèbre GOYA 3/3

Cocardier d’exception

Le célèbre GOYA troisième partie

Une photo-souvenir: le dernier raset de Castro à GOYA, à Beaucaire en Aout 81. Ph. Muscat

Adieu à un beau cocardier ! 

1978 – 79 – 80

En 1978, le cocardier des Marquises poursuit sa carrière, attire toujours les foules et défraie toujours la chronique. Mais il s’assagit quelque peu. Il court cependant 8 fois : le 25 mars ; le 23 juillet et le 22 octobre à Beaucaire ; le 7 mai et le 2 juillet à Chateaurenard; le 28 mai et le 8 octobre à Nimes ; le 15 août aux Saintes-Maries-de-la-Mer.

Goya a 14 ans. Son étoile aurait pu palir, mais il a la chance de trouver en face de lui un jeune raseteur de talent :

Christian Chomel qui va donner un regain d’intérêt à ses courses, notamment le 8 octobre à Nimes où une formidable ovation salue le jeune as du crochet.

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En 1979, Goya court encore 8 fois : le 15 avril, le 22 juillet, le 9 septembre et le 11 novembre à Beaucaire, le 6 mai à Chateaurenard, le 3 juin à Lunel, le 15 août aux Saintes-Maries-de-la-Mer. Le 22 juillet notamment à Beaucaire, Goya bénéficie de la grande classe de Chomel et il en résulte une grande et belle course. Goya est toujours là.

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En 1980, Goya va terminer sa carrière de cocardier avant le grand déclin et c’est tout à l’honneur de ses éleveurs, les manadiers Paul et Henri Laurent. Il court tout de même 7 fois : le 6 avril et le 13 juillet à Beaucaire, le 4 mai à Chateaurenard, le 26 mai à Lunel, le 15 juin à Vauvert, le 16 août aux Saintes-Maries-de-la-Mer, le 20 septembre à Port-Saint-Louis-du-Rhône.

1981 – LES ADIEUX AU PUBLIC

En 1981, Goya devient donc un taureau retraité mais toujours vénéré.

Chaque visiteur des Marquises veut le voir et son nom reste prestigieux. Alors les Laurent acceptent de le présenter au public le 19 mars aux arènes d’Arles, dans le cadre de la journée de lutte pour que vive le Pays d’Arles, le 21 juin aux Saintes-Maries-de-la-Mer en souvenir de ses fracassants débuts, le 6 septembre à Beaucaire dans les arènes où il a le plus couru et si souvent brillé.

Le 6 septembre, Patrick Castro qui fut son plus assidu adversaire, lui fit un dernier émouvant raset et le public lui rendit un vibrant hommage.

Bonne et paisible retraite à Goya, taureau d’exception.

Une page des courses camarguaises est tournée mais Goya aura marqué son époque et complété la trilogie Sanglier, Vovo, Goya, les plus grands parmi les grands.

Article tiré du CAMARIGUO – N°106 – Article rédigé par Marcel POL

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