Un reportage de Janine Haro // ROGNONAS (21/09/2019) – Le résumé vidéo du Jubilé de David Moine – Photo Romain Vessier
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Un reportage de Janine Haro // ROGNONAS (21/09/2019) – Le résumé vidéo du Jubilé de David Moine – Photo Romain Vessier
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Un reportage de Didier Denante // ST REMY DE PROVENCE (22/09/2019) – Le résumé vidéo de la course AS
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35 ème Souvenir Pierre GON 15h 3 Taureaux Rasetés Par L’Ecole De Raseteurs De St Rémy De Provence
LAURENT : ARAGON 761
CUILLE FRÈRES : MASSENA 856
LA GALERE : JAPPELOUP 837
RICARD : SOUCHET 048
BLANC JC : POURPRE 117
CAILLAN : ADURIZ 108
Taureau Hors point : L’ASCLA (FANFONNE-GUILLIERME)
Raseteurs : BERNARD Enzo – 1MARIGNAN Vincent – BOUHARGANE Jamel – CHARRADE Antoine – CIACCHINI Jérémy – ALLAM Fayssal – MARTIN Jérôme – AMERAOUI Loic – OUFFE Julien
CONGENIES (21/09/2019) – Retour en vidéo sur l’abrivado parcours ouvert – Un reportage de Dylan Reversat
PAR UN CRIMINEL HIVER DE 1929…
Parmi les histoires anecdotiques de Camargue, il en est une qui a marqué l’ensemble de toute une génération de professionnels de la bouvine. Le grand froid de l’hiver 1929.
Il fut l’un des plus terribles, mais aussi le plus dramatique, puisqu’il enregistre la perte de nombreuses bêtes. À cette époque, les manadiers Granon et Blatière laisse pâturer un lot de taureaux ensemble sur le mythique Bois des Rièges, situé au Sud de l’Etang du Vaccarès, en plein cœur de ce qui est aujourd’hui l’actuelle Réserve Nationale de Camargue. Près de 100 têtes sont alors sur les Lionnes, une hauture encerclé d’eau, celle de l’Etang du Lion.
Alors, par un 13 février de l’an 1929, un froid glacial s’installe pour plusieurs jours. Le vent se lève, la nature gèle, l’eau devient glace… et les taureaux de se retrouver alors prisonniers, sans eau, ni abris. En effet, les Lionnes ne sont pas aussi protégés que le bois qui présente, de plus, quelques petits points d’eau douce. Si l’homme ne faisait pas « gaser » les bêtes jusqu’au bois, celles-ci ne traversaient pas la glace.
Cette année-là, la totalité du troupeau périt de froid et peut-être bien de soif. D’après les dires, il s’agirait là d’une « faute professionnelle » communément appelée de nos jours. En effet, ce drâme serait la conséquence d’une discordance entre le bayle gardian de Fernand Granon, dit « Paulin », et un certain « Baptistou », qui serait aujourd’hui considéré comme l’amateur de la manade. Granon ayant demandé le déplacement des bêtes, ceux-ci, par manque de communication, préoccupés par leur désaccord personnel, ne se serait que peu soucier du sort du cheptel, oubliant d’anticiper les conditions météorologiques, et prenant soin de transhumer tout le monde.
Une autre version raconte que ce serait les volontés d’une femme, désirant plus de bois pour se chauffer, qui aurait retardé le soin des bêtes. Une histoire déplorée avec grand regret par Fernand Granon, dans une lettre du 29 mai 1960. Un fait dont tous les anciens, encore présents, se souviennent, tant il avait chamboulé les esprits.
Une issue tragique, qui rappelle au combien la Nature demeure sauvage et souveraine.
Le Mag Abrivado n°122 – Campagne, Codognan, Montmirat et St Bauzély
DAVID MOINE, la fin d’une carrière
Affectueusement surnommé « Moino » par les afeciouna, David Moine a annoncé mettre fin à sa carrière de raseteur à la fin de la saison 2019.
C’est ce samedi 21 septembre, dans les arènes de Rognonas, avec qui il détient un fort lien amical, que l’homme de piste, attachant et toujours volontaire, rangera officiellement son crochet.
Il nous fait part de son ressenti à la veille de ce grand jour :
« Ma carrière m’a permis de vivre le plus beau sport du monde qui est la course camarguaise. Elle m’a apporté beaucoup d’instants de bonheur, de peur, de douleur aussi et d’amour du taureau, de connaissances avec des personnes du monde de la bouvine. C’est la fin de vingt ans de rasets, à me régaler à chaque course, quelle qu’elle soit, et à découvrir beaucoup de taureaux. Si c’était à refaire, je le referai sans hésitations malgré la difficulté !
C’est aussi le début d’une nouvelle mission en tant que tourneur, avec certainement un jeune qui sort de ligue, afin de lui transmettre mon savoir. Les taureaux qui m’ont le plus marqué sont Rodin et Garlan des Baumelles, Andalou de Blanc-Espelly, Mathis de Lautier, Montvert du Brestalou, Gaulois de Rébuffat, Estrelloun de Caillan et bien d’autres ! Sans oublier mon favori Rubis de Laurent. J’avais comme inspiration Luc Mezy, David Messeguer et Christian Chomel mais concernant ma génération, Sabri Allouani reste celui que j’ai tout le temps admiré. Pour autant, chaque raseteur dans son registre doit être considéré pour son courage, ils sont tous à respecter.
Pour terminer, je souhaite de tout cœur que la course camarguaise perdure encore longtemps, avec de bons taureaux et de bons raseteurs. »
Transmettre des valeurs – Photo Romain Vessier
Alors que les débats font rage, concernant l’interdiction d’accès aux arènes à nos enfants, l’heure est à la réflexion, sur les conséquences de transmission, bonnes ou mauvaises, d’un tel patrimoine.
Car c’est d’abord celle d’un patrimoine dont nous sommes fiers, parce qu’il est témoin d’une culture, d’une identité, d’une façon de vivre, propre à un territoire, une région, à des villes, à leur histoire et celle de leurs habitants.
Nait de l’apparition de jeux avec le taureau, sur la terre où il est devenu symbole, la tauromachie ne saurait se limiter à une activité spectacle telle qu’il en existe des millions d’autres, simplement par le fait qu’elle est motrice de valeurs.
L’humilité, la tradition, le courage, le respect de règles et de la cohésion d’équipe, le dépassement de soi, la rigueur et la discipline personnelle, sont autant de tuteurs qui, s’ils ne sont pas tous forcément indispensables pour vivre, n’en sont pas moins très bénéfiques au développement personnel de chacun, à une époque où télévisions, ordinateurs et autres jeux vidéo violents prennent de l’ampleur.
Et s’il est naturel de laisser le choix aux parents de la manière d’élever leurs enfants, il est donc aussi naturel de leur laisser le choix de décider des valeurs à leur transmettre. Libres aux futurs adultes de décider dès lors de ce à quoi ils veulent adhérer, ou non.
Un reportage de Didier Denante – ROGNONAS (15/09/2019) – Le résumé vidéo de la course AVENIR – Finale du Trophée des Charretiers
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Finale Du Trophée Des Charretiers
LAUTIER B : BOLERO 036
FABRE MAILHAN : FIELOUS 130
NICOLLIN : BRANTOME 159
BLANC JC : SERVAN 236
DU RHONE : MIGRATEUR 014
FOURNIER et Fils : TIAGO 927
Taureau Hors point : PROMETHE (LAGARDE )
Raseteurs : DUNAN Hugo – DANNA Lucas – FOUQUE Romain – BRESSY Ludovic – MARTIN-COCHER Damien – LOPEZ Florian – MOINE David
Mickael Gougeon, partenaire des vaches cocardières – PHOTOS « LE POUGET »
Raseteur du Trophée Honneur, Mickael Gougeon se plait de raseter les vaches. Vainqueur pour la troisième année consécutive du Trophée des Vaches Cocardières, il nous fait partager son ressenti, après la finale de samedi dernier à Codognan.
« La course s’est très bien passée, on s’est rendu le travail plus facile en travaillant tous ensemble. De ce fait, il a peut-être manqué un peu de pression par moment pour certaines vaches qui brillent habituellement dans la bourre. Sinon, elles ont toutes répondu présentes, avec un plus en mon sens pour Helena de Blatière-Bessac, au quart d’heure spectaculaire, et Octopussy de Chapelle pour sa domination cocardière. C’est satisfaisant pour moi car c’est quand même un joli trophée dans une carrière de « petit » raseteur, surtout pour la 3ème année consécutive. C’est aussi satisfaisant dans le sens où, depuis deux ans après ma première victoire, je me pose un objectif en début de saison pour essayer de me classer du mieux que possible. On prend goût à raseter les vaches car on n’est jamais déçu, il se passe toujours quelque chose avec ces demoiselles. Elles sont bien souvent au-dessus de notre petit niveau, car l’équipe des vaches n’est pas vraiment constituée de têtes d’affiche, hormis Loic Auzolle qui a un important palmarès et une expérience de la compétition. D’ailleurs, il a remporté le prix des trois dernières finales). C’est ce qui fait que l’on essaie toujours de se surpasser pour rendre chaque course intéressante et atteindre le niveau qu’elles méritent. Depuis quelques années maintenant je pense que ce trophée a repris du poil de la bête, et c’est tant mieux car des vaches il n’en manque pas ! »
Un reportage de Janine Haro // GRAU DU ROI (15-09-2019) Le résumé de la course AS
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Finale Du Trophée De La Mer
FABRE MAILHAN : CARIGNAN 910
DES BAUMELLES : OPTIMUS 605
JACQUES BON : TRANCARDEL 641
SAUMADE : TRELUS 712 – POURPIER 514
PAULIN : CUPIDON 707
Taureau Hors point : NEPTUNE (ROUQUETTE G)
Raseteurs : NAIM Yassin – BERNARD Enzo – KATIF Zakaria – BOUHARGANE Jamel – BELGOURARI Medhi – ZEKRAOUI Youssef – MICHELIER Yannick – AUZOLLE Loic