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Les prétendants au Biou d’or se dessinent…

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Nous sommes à la mi- saison et suite aux deux  premières courses de la Palme d’or à Beaucaire, des taureaux prétendants au titre suprême du Biou d’or commencent  à se dessiner.

Optimus de la manade des Baumelles est au sommet de ses capacités. Physique et technique, il domine à chacune de ses sorties, ne prenant pas deux fois le même raset. Il est doté d’un sens de la trajectoire du raseteur très/trop développé. Avisé, il anticipe les départs. Malin, il paraît se mettre quelques fois à la faute et c’est là qu’il étale son talent. Un taureau difficile à manœuvrer par les tourneurs ce qui rend ses quarts d’heure éprouvants pour les hommes en blanc. Efficace et violent il conclue la plupart de ces actions par d’énormes coups de barrière. Un cocardier nouvelle génération par excellence qui effectuera sa prochaine sortie au Saintes-Maries-de-la-Mer, le 16 août.

Landié de la manade Nicollin est doté d’un physique impressionnant. Sous ses airs de taureau lent il fait de très grandes foulées, ce qui ne laisse pas la place au raseteur de s’extirper de ces cornes. Puncheur dans l’âme il reste au contact et termine la plupart de ses actions par d’énormes coups de barrières. Il ne pose pas de grandes difficultés sur le raset, mais au fil du temps le taureau laisse les raseteurs venir à son contact pour casser des planches derrières eux à chaque fois que l’occasion se présente. À retrouver pour le 15 Août au Grau du Roi.

Marlou de la manade Laurent, lui est un démon. Un port de tête dominateur, fantastique et anticipateur. Le cocardier des Marquises, a semé la terreur lors de sa sortie au Saintes-Maries-de-la-Mer et à Lunel. Il n’a pas été dépossédé de sa cocarde lors de ces 2 sorties. Il saute et reviens en piste, chasse les hommes jusqu’en haut des gradins, il impose le respect par sa méchanceté. Seul bémol de ce taureau très spectaculaire et intelligent il ne peut courir qu’épisodiquement car il est sujet aux blessures, mais à l’instar de Goya à son époque il impose son style avec le caractère que l’on retrouve dans la généalogie de cette élevage à la devise blanche verte et rouge.

Timoko de la manade Lautier est le vainqueur en titre du Biou de l’avenir. Même s’il reste encore jeune il fait preuve d’un très beau début de saison. Il court à une vitesse folle, possède un temps de réaction très court et déclenche sa charge ultra rapidement avec des foulées courte et à une haute fréquence. C’est un taureau fin, très athlétique qui conclut la plupart de ses actions par de gros coup de barrières. Un taureau à suivre de près tant ses capacités sont impressionnantes.

Cupidon de la manade Paulin est le dauphin du Biou d’or 2018.Moins percutant qu’en fin de saison dernière il est toutefois l’auteur d’une très bonne sortie du côté de Lunel. Il sortira à la finale de la palme d’or ce lundi, dans une poste où il réalisa probablement la meilleure prestation de sa carrière.

Tous ces taureaux sont à suivre cet été et les étapes du 15 août sont un tournant pour la décision finale, nous ne manquerons pas de refaire un point à la suite de leur sortie.

 

L’INVITÉ DE LA SEMAINE – Les vainqueurs de la Cerise d’or 2019

L’INVITÉ DE LA SEMAINE – Les vainqueurs de la Cerise d’or 2019

REMOULINS (22-07-2019) Le résumé vidéo de la course AVENIR – Finale de la Cerise d’or

Un reportage de Janine Haro //// REMOULINS (22-07-2019) Le résumé vidéo de la course AVENIR

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Finale De La Cerise D’Or
LAUTIER B : PECOULE 911
DU JONCAS : BANACHE 624
FANFONNE-GUILLIERME : ESQUIROU 224
LA GALERE : FAUSTO 916
RICARD : PERNOD 251
OCCITANE : DAKAR 124

Taureau Hors point : KOUROS (FABRE MAILHAN)

Raseteurs : GARCIA Florentin –  LAURIER Pascal – BAKLOUL Jawad –CASTELL Tristan –MARTIN Yannick – GUERRERO David –  BOUHARGANE Jamel

 

ORGON (19-07-2019) Le résumé vidéo de la course AVENIR

Un reportage de Didier Denante //  ORGON (19-07-2019) Le résumé vidéo de la course AVENIR

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LAUTIER B : CATALAN 173 – MALINOIS 884
FANFONNE-GUILLIERME : BORNEGRE 034
LA GALERE : CALICOT 237 – INDIEN 276
COULET BERNARD : FUGUEUR 558

Taureau Hors point : PARPAIOUN ( FANFONNE-GUILLIERME)

Raseteurs : FOUQUE Romain – BRESSY Ludovic – LAURENT Vincent – BERNARD Enzo – PRADIER Yoan – GAILLARDET Joan – MARTIN Jérôme

VENDARGUES (21-07-2019) Le résumé vidéo de la course AS

Un reportage de Raymond Ferriere //  VENDARGUES (21-07-2019) Le résumé vidéo de la course AS

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11 ème Journée De La Main D’Or
CUILLE FRÈRES : COQUET 706
LA GALERE : JAPPELOUP 837
DES BAUMELLES : PINOT 942
RICARD : BRUSC 908
BLATIERE-BESSAC : NAPACA 910
AUBANEL – BARONCELLI : VINCENT 5108

Taureau Hors point : TESTASSE (HERVAS)

Raseteurs :  AMERAOUI Loic – BERNARD Enzo –ROBERT Geoffrey – KATIF Zakaria – RASSIR Sofiane – ZINI Walid – BENAFITOU Ilias –  ALIAGA Jérémy

Le mythique Goya de Laurent, en trois dates.

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S’il est un taureau qui a révolutionné l’univers de la Course Camarguaise, c’est Goya. Le taureau des Marquises, biou d’or en 1976. Son nom est connu de tous et ceux qui ont eu la chance de le voir en piste en conserve un souvenir indélébile. Fougueux, combatif, joueur, intelligent, coquin et sauvage… à son entrée en piste, il faisait siennes les règles du jeu.

Un taureau dont le seul nom remplissait les théâtres. Aux aguets sur les tourneurs, il obligeait les raseteurs à partir de loin, à découvert et les poursuivait en contre piste. Un taureau redoutable. C’est qu’il avait le combat dans les gênes. Bon sang ne saurait mentir lorsque l’on est le petit fils de Vovo,et le  fils de Loustic. Doté d’une vélocité hors du commun, personne en piste ne pouvait bouger un pied sans qu’il ne s’en aperçoive.

Le raseteur Ménéghini disait  » Quand Goya entre en piste, moi je monte sur les gradins ».

Nous avons sélectionné trois dates qui retrace la carrière de ce célèbre cocardier.

Dimanche 7 septembre 1975. Goya n’a plus couru depuis le 30 avril de la même année dans la piste beaucairoise, la faute à une boiterie persistante. Mais Goya est difficilement approchable. Ses propriétaires essayent plusieurs fois de la mettre dans un enclos. En vain, Goya plus malin que jamais, s’échappe. Paul et Henri Laurent le laissent maître du jeu et progressivement la boiterie s’estompe. Il retrouve donc les pistes lors d’un concours de manade de fin de saison, à Beaucaire donc. En supplément, dix minutes. La foule est énorme. Lorsque Goya apparait dans les arènes du Pré c’est le délire, le public l’acclame telle une rock star. D’emblée il catapulte Georges Rado. Goya est de retour et en dix minutes prouve qu’il est toujours lui même.

Dimanche 11 octobre 1976. Nîmes accueille la finale du Trophée des As, vingt-cinquième du nom. La foule est considérable. Les meilleurs cocardiers et les meilleures tenues blanches. Goya, comme à son habitude, vif et dominateur, excelle dans la piste ovale de la cité des Antonins. Il regarde les hommes d’en haut et s’impose en maitre des lieux, créant de l’émotion. Et de la peur même, lorsqu’il cueille un spectateur derrière un burladero. En cette temporada 1976, le cocardier des Marquises est sacré Biou d’or. N’en déplaise à ses détracteurs.

Dimanche 6 septembre 1981, Beaucaire. Goya fait ses adieux. La cent dix septième course de sa carrière. Âgé de dix sept ans. Le matin, au domaine familial, c’est non sans émotions que gardians et amis voient monter le fauve dans le char pour la dernière fois. Comme d’habitude les arènes, aujourd’hui « Arènes Paul Laurent » sont pleine à craquer. Goya ferme la marche. Sa course est brève. Un raset d’anthologie de Patrick Castro, comme un symbole. Goya, malgré le poids des ans, toujours aussi majestueux réintègre le toril. C’est fini.

Tard dans la soirée, dans la lumière discrète de cette fin d’été, la camion regagne les pâturages, à l’intérieur, entouré de ses frères et en pleine force de l’âge, Goya. Il laisse à jamais derrière lui, les couloirs sombres des torils et les portes grinçantes, comme tremblante à l’idée de croiser le fauve.

Bientôt, Goya le majestueux regardera partir la relève vers les pistes ou il régnait jadis en maître. Et doucement s’endormira dans cette plaine sauvage qu’il a si souvent parcouru avant de s’éteindre cinq ans plus tard le 31 janvier 1986.

REMOULINS (20-07-2019) Le résumé vidéo de la course AVENIR

Un reportage de Janine Haro // REMOULINS (20-07-2019) Le résumé vidéo de la course AVENIR

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3 éme Journée De La Cerise D’Or
FABRE MAILHAN : COUTARD 952
LE BRESTALOU : MILAN 308
JACQUES BON : MESCLUN 217
SAUMADE : GENEPY 740
RAYNAUD F : ANDRELOUN 958
CAILLAN : RANCHERO 320

Taureau Hors point : BALZAC (NICOLLIN)

Raseteurs :  LOPEZ Lucas – GARCIA Florentin –  LAURIER Pascal – BAKLOUL Jawad – MARTIN Yannick – GUERRERO David – MARQUIS Rudy

AIMARGUES (21-07-2019) Le résumé vidéo de la course AVENIR

AIMARGUES (21-07-2019) Le résumé vidéo de la course AVENIR

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Trophée Henri Et Pierre AUBANEL Souvenir AUBARESSY
LAGARDE : VACARES 308
SAUMADE : VALERIAN 241
BLATIERE-BESSAC : JOSUE 207
AUBANEL – BARONCELLI : ENZO 920
FELIX : GRACIEUX 212
SAINT PIERRE : CAMISARD 121

Raseteurs :  LOPEZ Lucas – CHEVALIER Rémi – GARCIA Florentin –  BRUNEL Alexis – CLARION Christophe AUZOLLE Loic – OUFFE Julien

PORTRAIT : FREDERIC DURAND « Comme tu es dans la vie, tu l’es en piste »

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Lui a fait déplacer les foules, remplir les gradins d’aficiouna à qui il faisait perdre tout sang-froid. Qui n’a jamais assisté, vu ou visionné, sa course de folie devant Président de Saumade à Beaucaire, stoppant net, repartant, finissant déshabillé à la barrière. Car oui, Frédéric Durand était de ceux que la folie habitait, se jetant corps et âme dans une seule religion qu’il transpirait à 100% : celle des taureaux. 16 ans après son dernier raset, dans les arènes du Grau du Roi, il nous partage sa vision de la course camarguaise d’aujourd’hui.

 

  • Comment étais-tu devenu raseteur alors que rien ne t’y prédestinait ?

Je sors des quartiers de Montpellier, je n’étais pas né dans les taureaux, le premier que j’ai vu j’avais 16 ans. Je suis un peu comme le raseteur Katif, quand je le vois, je me vois. Et puis en emboulés j’étais banal, je me suis révélé en pointes. Mais c’est grâce à Daniel Simeon que j’ai appris à raseter. Il m’a beaucoup aidé notamment parce que je ne savais pas dire non. C’était un mentor. Parfois il était sur les gradins, quand je voyais son regard, je me transcendais. C’est lui qui m’a fabriqué. Après je n’étais pas obnubilé par les points, c’était 50/50. J’ai fait briller des grands taureaux, fait des gros ¼ d’heure sans prendre de points. Comme ces 15 août au Grau du Roi où je faisais 2 points mais j’avais fait une course énorme.

 

  • Qu’est-ce qui t’animait à ce moment-là ?

C’est le danger qui me faisait raseter. J’aime le danger. L’an dernier j’ai pris un chêne en faisant du vélo, je me suis laminé la tête. De tout petit j’ai toujours aimé les risques, je suis comme ça. L’hiver, je faisais quelques courses d’emboulés mais je m’embêtais. J’ai eu un gros coup de corne à Nîmes, sous la bulle et quelques autres, mais surtout beaucoup de coups. Les seules choses qui m’ont remis à l’heure ce sont les roustes. Certaines faisaient plus mal que des coups de corne qu’on peut digérer plus facilement. Pendant longtemps je croyais que j’allais plus vite que les taureaux, que j’étais plus fort qu’eux. C’est pour ça que j’étais un peu différent. On venait me voir comme une bête de cirque parfois. Je m’en foutais. Quand j’étais en blanc j’étais quelqu’un d’autre, un animal (rires). Parfois j’oubliais mon crochet au vestiaire, j’étais ailleurs.

 

  • Après 12 années passées au trophée des As, comment as-tu pris la décision de mettre fin à ta carrière de raseteur ?

Le jour où j’ai senti que je n’étais plus à fond. Je n’aurais pas supporté d’être siffler, c’était hors de question. Et puis je ne voulais pas continuer à prendre un engagement sans assumer derrière. D’ailleurs ça m’est arrivé plusieurs fois de rendre de l’argent, c’était ma logique à moi. J’ai toujours essayé d’être bien avec tout le monde, je n’ai pas d’ennemi en Camargue. Pour dire, lors de mon jubilé, l’association des manadiers m’a offert une chemise Souleiado.

  • Que s’est-il passé par la suite ?

À cette époque j’avais un bar à Lansargues. Je me suis mis à faire du vélo parce que j’aimais ça, et puis j’ai fait de la compétition. Pendant cinq ans j’étais à fond là-dedans. Ça ressemblait beaucoup aux taureaux : il y avait un championnat, donc des points à prendre sur les courses. Je suis un compétiteur. Je ne peux pas faire de sport si on ne gagne pas. Les taureaux m’ont énormément manqué, pendant 5/6 ans je ne pouvais plus aller aux taureaux, j’étais trop malheureux. Aujourd’hui j’ai acheté le Bar des Halles à Vauvert, rien n’y est affiché, je n’en parle pas, les gens s’en souviennent et puis voilà.

 

  • Quel regard portes-tu sur la course camarguaise actuelle ?

La mentalité est différente. Malgré tout si les jeunes sont comme ils sont, ça n’est pas leur faute mais celle de l’éducation. Ils retransmettent ce qu’ils sont dans la vie. On dirait que l’engagement est un dû, mais ça n’est pas un dû : c’est le monde que tu ramènes aux arènes et le travail que tu rends, ça n’est pas pareil ! Aujourd’hui, les jeunes ont plus facilement ce qu’ils veulent aussi, c’est la génération. Beaucoup de raseteurs sont un peu capricieux alors qu’ils sont vraiment très forts, des phénomènes pour certains. Ils pensent que tout est à eux, du coup ils forcent moins. Avant, quand on voulait quelque chose, il fallait y aller !

Après, des clans il y en a toujours eu aux taureaux. C’est la jungle, si t’es faible t’es bouffé, c’est le sport, c’est normal. Il faut aussi avoir le caractère pour et se mettre dans sa bulle.

 

  • Quelles sont les qualités indéniables d’un raseteur en ton sens ?

Le courage. Si t’es courageux alors tu as le mental et tu t’adaptes, tu es capable de digérer les roustes. Certains naissent avec un don, sont forts physiquement, d’autres juste agités dans leur cerveau. Moi par exemple je n’avais pas spécialement de talent, c’était ma façon d’être. Comme tu es dans la vie, tu l’es en piste.

 

  • Que penses-tu des taureaux du moment ?

Il y a des taureaux. Je pense à Cupidon de Paulin qui a été le meilleur taureau de l’année passée. Je trouve qu’il a fait une finale de grands cocardiers comme il y a longtemps qu’on n’en avait pas vu, avec du danger et du placement. Ce qui manquerait, à l’heure actuelle peut-être, c’est un ou deux grands taureaux vedettes qui feraient déplacer les foules. Il y en a un peu à l’Avenir mais pas aux As. Le public veut du spectacle : le monde a changé aussi, pas seulement les raseteurs. Tout doit être spectacle maintenant, ils ne veulent plus la pureté.

Crédit photo T.Chatel / Lou Carmen / A.Marignan

BEAUCAIRE (21-07-2019) Le résumé vidéo de la course AS

Un reportage de Didier Segarra // BEAUCAIRE (21-07-2019) Le résumé vidéo de la course AS

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2 ème journée de la Palme d’Or
LAURENT : LEBRAU 821
DES BAUMELLES : AIOROS 612
JACQUES BON : TRANCARDEL 641
LAFON IRIS : DARDAILLON 004
SAUMADE : CARUSO 717
CAILLAN : CHICHARITO 909

Taureau Hors point : NIMOIS (FABRE MAILHAN)

Raseteurs :  NAIM Yassin – CADENAS Joachim –  BOUHARGANE Jamel – CIACCHINI Jérémy –  ZEKRAOUI Youssef – FAVIER Maxime – ALLAM Fayssal –  CHEKHKHADE Amine

LUNEL (20-07-2019) Le résumé vidéo de la course AS

Un reportage de Didier Segarra  // LUNEL (20-07-2019) Le résumé vidéo de la course AS

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Finale Du Trophée Du Muscat Despedida De JUPITER Manade LAURENT
LAUTIER B : ATTILA 634
LAURENT : MARLOU 953 – ARAGON 761
CUILLE FRÈRES : APACHE 954
ROUQUETTE G : NEPTUNE 201
CYR Catherine : LAOS 802

Taureau Hors point : JUPITER (LAURENT)

Raseteurs :  MARTIN François – BEN AMMAR Sofiane – KATIF Zakaria – ZEKRAOUI Youssef – 19/2229 ZINI Walid – MICHELIER Yannick –  MARTIN Jérôme –ALIAGA Jérémy