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BELLEGARDE (13/10/2019) – Retour en vidéo sur la COURSE – ABRIVADO LONGUE – BANDIDO

BELLEGARDE (13/10/2019) – Retour en vidéo sur la COURSE – ABRIVADO LONGUE – BANDIDO – Un reportage de Dylan Reversat

 

INTERVIEW // Réactions de ZIKO KATIF, vainqueur du Trophée des AS 2019

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INTERVIEW // Réactions de ZIKO KATIF, vainqueur du Trophée des AS 2019

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INTERVIEW // Réactions de Magali Saumade et Emmanuel Lescot

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INTERVIEW // Réactions de Magali Saumade et Emmanuel Lescot

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INTERVIEW // Réactions de Youssef Zekraoui , 2ème au Trophée des AS 2019 et meilleur animateur de la finale

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INTERVIEW // Réactions de Youssef Zekraoui , 2ème au Trophée des AS 2019 et meilleur animateur de la finale

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INTERVIEW // Réactions d’Olivier Nicollin après le sacre de LANDIE Biou d’or 2019

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INTERVIEW // Réactions d’Olivier Nicollin après le sacre de LANDIE Biou d’or 2019

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ARLES (13/10/2019) – Le résumé vidéo de la FINALE AS 2019

ARLES (13/10/2019) – Le résumé vidéo de la FINALE AS 2019 – Images Romain Bofi / Janine Haro

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Finale du Trophée des As
CUILLE FRÈRES : RUBICON 963
NICOLLIN : LANDIE 0102
GILLET Daniel : MARI-PEU 628
DES BAUMELLES : OPTIMUS 605
JACQUES BON : TRANCARDEL 641
SAUMADE : POURPIER 514
PAULIN : CUPIDON 707

Raseteurs : 19/1295 NAIM Yassin – 19/0302 BERNARD Enzo – 19/0338 MARIGNAN Vincent – 19/1943 KATIF Zakaria – 19/1968 BOUHARGANE Jamel – 19/1986 CHARRADE Antoine – 19/0698 CIACCHINI Jérémy – 19/0038 ZEKRAOUI Youssef – 19/1301 FAVIER Maxime – 19/0798 MARTIN Jérôme – 19/1944 ALIAGA Jérémy – 19/1297 CHEKHKHADE Amine

Tourneurs : 19/0036 LOPEZ Florian. – 19/0727 PEREZ Arnaud – 19/1970 KHALED Bari – 19/0310 MOULIN Jean François – 19/0105 ESTEVE Laurent

FONTVIEILLE (12/10/2019) – Le résumé vidéo de la FINALE LIGUE PACA

Un reportage de Janine Haro // Photo Norbert Gauthier // FONTVIEILLE (12/10/2019) – Le résumé vidéo de la FINALE LIGUE PACA

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Finale des Ligues PACA
19/1954 CHAUVET : 422
19/1080 NICOLLIN : 332
19/0743 JACQUES BON : 418
19/0782 SAUMADE : 441
19/1994 LE TERNEN : 473
19/1967 PLO : 349
19/1083 RAMBIER CAVALLINI LAURA : 332
19/0764 LAYALLE : 316

Raseteurs : 19/1969 MARZOUGA Nassim – 19/0353 KAILALI Walide – REMPLAçANT KARIM BOUALAM – 19/2276 DINIAKOS Jeff – 19/0728 CHELIH Karim – 19/0318 CHARRADE Tom – 19/0107 RANC Florian – 19/0352 PANICUCCI Joris – 19/2222 ORCEL Launis – REMPLAçANT FRIAKH Dorian

Tourneurs : 19/0315 GUYON Rémi – 19/0036 LOPEZ Florian

VIRAGE IMPORTANT

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Virage important – Photo Laurent Sonzogni

Landié est un taureau exceptionnel tout comme Jupiter, auréolé l’an dernier. Leur sacre durant les deux dernières saisons se justifie, il n’y a aucun doute. Ce sont deux taureaux avec un cœur énorme, plein de noblesse, d’une rare méchanceté et très spectaculaires. Ils ont cette capacité à transmettre au public leur implication durant tout un quart d’heure. Ils ont l’avantage aussi qu’un néophyte peut comprendre leurs capacités et les professionnels saluent très largement leur nombre d’actions à la planche et leur noblesse durant quinze minutes.

Là où la question se pose, ce n’est pas sur la valeur de ces deux taureaux, mais bel et bien sur le sens que ces deux sacres donnent à la course camarguaise.

L’an dernier, le taureau Cupidon de la manade Paulin réalise une saison exceptionnelle, alors que Jupiter réalise initialement une tournée d’adieu. Cette saison, Landié, certes remporte tous les prix là où il passe, mais ne fait que quatre sorties dont une HP.

En revanche, Optimus des Baumelles et Pourpier de Saumade passent par toutes les compétitions les plus importantes, ce qui les amène à adapter leur comportement pour palier à la pression de la compétition du jour et celle annuelle.

Qu’est-ce que tout cela représente ?

Pour ne parler que des taureaux actuels, car plusieurs n’ont pas participé aux finales mais sont dans le même cas, Optimus, Pourpier et Cupidon sont moins facilement accessibles au grand public, beaucoup de leurs comportements « clés » ne sont pas facilement identifiables au premier coup d’œil. Optimus en est un excellent exemple. Il a une telle capacité à repousser un raset juste par sa position qu’il domine parfois les courses uniquement en jouant de son savoir. Pourpier lui aussi a de la bouteille, il peut faire d’immenses actions à la planche mais là où il est le plus surprenant, c’est dans sa manière de se positionner dans le raset, afin de pouvoir toucher le raseteur à l’arrivée. Cupidon sur sa saison 2018, aussi, a su, à chacune de ses sorties, faire preuve d’un excellent coup d’œil, s’ajustant toujours de manière à engager le raset le plus possible à son avantage.

Mais tous ces détails techniques ne sont pas visibles à tous. À l’heure où il est temps de démontrer les valeurs inhérentes à la course camarguaise à un plus large public, plus jeune, et pour défendre notre identité et notre passion, il doit être aussi temps de trancher sur le sens que l’on veut donner à cette compétition et sur ce que nous voulons voir durant la saison. Il ne semble pas légitime de continuer à dire à l’élite du Trophée des As que ce ne sont que les points des attributs qui comptent, car ce sont uniquement les taureaux dominateurs qui s’en sortiront, et nous seront contraints, pour maintenir des taureaux comme Landié, de ne pas les faire courir en compétition tout simplement parce qu’ils ne sont pas faits pour cette forme de compétition, et ce n’est pas ce que nous leur demandons. D’autre part, ces taureaux demandent aussi aux raseteurs de se mettre en danger pour révéler leurs capacités.

À l’inverse, la compétition demande d’être le moins en danger possible, une contradiction qui se paye très cher parfois sur le rendu des courses estivales. Pour ne parler que du Trophée des As et de son titre suprême, l’incohérence saute aux yeux. À la décharge de la manade Laurent et de la manade Nicollin, ne vous y trompez pas, Jupiter et Landié sont extrêmement bien gérés. Leurs propriétaires ont compris leur potentiel et ils savent bien comment les mettre en valeur. Mais cette gestion suscite parfois l’incompréhension car comment peut-on attribuer un prix en ne concourant pas pour la compétition ? Pourpier, Optimus ou Cupidon représentent tout ce qu’un cocardier doit avoir.

Comme leurs prédécesseurs historiques, ces taureaux sont le fruit de ce que nous voulons pour maintenir la compétition comme nous l’avons toujours connue et cette sélection doit être récompensée. Mais le fait de ne pas le réaliser va avoir une conséquence directe, celle de les faire disparaître de la sélection des élevages à petit feu, car trop difficile à comprendre, pas assez expressif parfois, ou trop calculateur. Puis surtout, la question se pose de cette manière : comment peut-on faire comprendre les atouts de ces taureaux à un public moins connaisseur et plus disposé à saisir les comportements de Landié ou de Jupiter ? Doit-on rendre la course camarguaise plus accessible et plus compréhensible ? Il n’en fait aucun doute, mais à quel prix et avec quels moyens ?

Doit-on totalement basculer vers des taureaux uniquement généreux ? Dans ce cas, nous perdrions aussi la compétence d’un raseteur à résoudre les problèmes de ces taureaux qui demandent de la technique. Dans ce virage que nous peinons à prendre, il est temps de ne plus tergiverser sur ce que nous souhaitons.

Et la seule réponse à toutes ces questions viendra de l’ouverture vers les autres, en communicant plus encore. En partageant le savoir de chacun des professionnels et en la rendant accessible. Puis, adaptons-nous aux nouveaux formats et canaux de communication. Car nous avons un territoire exceptionnel, une passion magnifique et un spectacle magique ! Il est temps de ne plus le conserver jalousement, mais bien d’en faire profiter au plus grand nombre.

VIDEO // Extrait Finale Trophée des AS – ARLES (13/10/2019)

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VIDEO // Extrait Finale Trophée des AS – ARLES (13/10/2019)

LANDIE (Manade Nicollin) élu Biou d’or 2019

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LANDIE (Manade Nicollin) élu Biou d’or 2019

Ce matin, le taureau a été élu biou d’or 2019 au deuxieme tour des votes avec 12 voix contre 10 pour le taureau Pourpier. Au premier tour les deux cocardiers étaient à égalités.  Les membres de la commission ont du donc revoter, incluant la voix du public, ce qui a procuré un momebt de tension auprès des spectateurs.

Après 4 sorties cette saison c’est donc le taureau de la manade Nicollin qui remporte le titre suprême

 

Photo Norbert Gauthier

POURPIER (Saumade) élu meilleur taureau de la saison 2019

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POURPIER (Saumade) élu meilleur taureau de la saison 2019 par les abonnés TORIL TV ayant obtenu le plus grand nombre d’étoiles.

Vous pouvez continuer à voter jusqu’à Mi Novembre (fin de saison) afin de faire bouger… ou non le classement avec les dernières sorties des taureaux.

 

Question / Réponse : Qu’est-ce qui fait un Bioù d’Or ? (suite)

QUESTION/RÉPONSE : QU’EST-CE QUI FAIT UN BIOU D’OR ? (SUITE)

Raymond Simeon (ancien raseteur), Arthur Guillot (Manade Ricard) et Vincent Gueyraud (chroniqueur et président de la jeunesse taurine du Pays d’Arles) 

Alors que la finale du Trophée des As et l’élection du Bioù d’Or approchent à grand pas, il est une question qui se veut être intéressante à poser : qu’est-ce qui caractérise un taureau si prestigieusement appelé, à la fin de la saison, « Bioù d’Or » ? Nous avons demandé à différentes personnalités du monde taurin d’y répondre.

  • Raymond Simeon (ancien raseteur) : « Dans la simplicité, c’est le meilleur taureau de la saison ! Dans le fond c’est le taureau qui allie le plus d’intelligence. Dans l’intelligence je conçois le placement, l’anticipation, la finition. Les faveurs du public sont à prendre en considération tout comme la crainte, le respect que les raseteurs auront pour ce taureau ! Avec du recul, on se rend compte que la logique n’a pas toujours été respectée, par chance, certains l’ont eu plusieurs fois et d’autres qui l’auraient mérité l’attendent encore, mais c’est la loi du vote. »
  • Arthur Guillot (Manade Ricard) : « Pour moi déjà le Bioù d’Or doit sortir dans les grandes courses, c’est à dire la Palme d’Or de Beaucaire, le 15 août du Grau du Roi ou les Impériaux aux Saintes Maries de la Mer, le Trophée de la Mer au Grau du Roi, à Arles en début de saison ou encore à Nîmes en juin. Pour moi déjà il faut qu’il soit présent dans ces grands rendez-vous comme l’a fait Trancardel cette année par exemple ou Pourpier. Après, il faut que le taureau ait du placement ou qu’il court un peu mais qu’il se fasse respecter, qu’il crée l’émotion et qu’il fasse réfléchir les raseteur»
  • Vincent Gueyraud (chroniqueur et président de la jeunesse taurine du Pays d’Arles) : « Pour moi, le Bioù d’or c’est le taureau qui, aux As, fait la vedette de tous les grands rendez-vous. C’est le taureau qui, dans dix ans, doit faire encore parler de lui. La référence. C’est celui qui force le respect, aussi bien chez les raseteurs, que chez le public et que chez les autres manadiers. Le taureau qui fait déplacer les foules, capable de remplir les arènes à lui seul. J’attends de lui un comportement en piste et une gestion de son temps de course irréprochable, qu’il fasse passer de l’émotion au public. Un taureau sérieux, qui fait réfléchir les raseteurs au moment de démarrer un raset, celui qui réalise une saison qui va « a más » et qui peut supporter la pression des blancs. »