Au soleil des pistes

Les courses de la Fête du Grau du Roi

Attaquons cette nouvelle chronique par Les courses de la Fête du Grau du Roi. Dont deux concours de manadies comptaient pour le 7e Trophée de la Mer.

Le Grau du Roi: Le concours du Jeudi 8 Septembre se termina bien par quelques actions spectaculaires de SCORPION (qui au préalable avait sauté plusieurs fois les barrières). Auparavant VIBRE bon premier, FARFADET, vaillant, ROQUEVAL, irrégulier, SANSONNET, dangereux coup de tête, FANGOUS auteur de bonnes poursuites. 35 hommes en piste : LOPEZ-CASTRO-MARCHAND prennent la tête du Trophée de la Mer.

Le Grau du Roi: Finale du Trophée le Samedi 10 Septembre, avec une quarantaine d’hommes. Le Trophée est remporté par CASTRO devant Emile DUMAS, Frédéric LOPEZ et Jacky SIMEON. Le vieux LOUPIOT remporte la Coupe Girard pour sa bonne prestation en tant que premier, CIGALON toujours aussi vaillant. Mars bon aux ficelles, TEGEL, boiteux dut réintégrer le Toril, CADINE bonne prestation, CERF quelques bonnes actions aux planches.

Le Grau du Roi: Course de clôture de la fête avec 10 raseteurs en piste, dont les meilleurs furent: MARTINEZ, BOULAIRE, CONESA, PLAN, MINOS et DANILO s’imposèrent chez les cocardiers de BLATIERE ainsi qu’INDIAN.

– Dimanche 11 Septembre, 5 cours dont celle qui précède –

Lunel: Super Royale de LAFONT avec SAINT JUST bon à la place de premier, MOUSQUIOU auteur de bonnes poursuites mas faiblit en fin de course, DIOGENE et VENTADOUR qui confirment être les meilleurs de la marque et grands cocardiers, PERICLES et PINATEL, très vaillants et spectaculaires. 8 hommes en piste travaillèrent très bien toute la course : PASSEMARD, P.MENEGHINI, LOPEZ, VALLAT, SIMEON, RUAS, VOSHALO et VACHE.

Châteaurenard: Le Trophée des Maraichers revient à Dumas, G. RADO, CASTRO, MUSCAT animent aussi la course qui vit un bon retour en piste de POKER le meilleur de la journée. FLAMBARD termina très bien, CALVISSONNAIS fit de bonnes actions aux planches, MIKADO, REMI et MISTRAL furent plus effacés.

Mouriès: DUC, BETERROIS et CORAIL dominent la royale de LHOUSTAU-ROUQUETTE, rasetée par une vingtaine d’hommes. CALENDAL toujours solide, LIEUTENANT toujours aussi dangereux. Et ASPIRANT, plaisant complétaient cette course où les habitués de la piste: BARBEYRAC, DUREAU, ZERTI, MARCHAND, MAX, BABA, BERGENEAU, GERARD, MENEGHINI. Ils ont comme d’ordinaire ardemment travaillé.

Aigues -Vives: Les taureaux d’ESPELLY fournissent d’excellentes prestations qu’il s’agisse de COUETE, SANGAR, MOINE, BECHET, CERF et SYREEN, ROUMAJON, DANIELLE, MARMUGI, M.SIMEON, TOGNETTI, SEGUIER ont animé la course.

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PALUNEN de la manade Chauvet : Taureau de l’Avenir 1982 (Deuxième partie)

Grand Cocardier 2

– 1982 : La Confirmation –

Grand Cocardier 2 : Bien soigné durant l’automne et l’hiver, Palunen s’étoffe et va débuter sa saison taurine 82 avec la super-Royale du Mas de Cadenet, le 18 Avril aux arène de Chateaurenard. Celle-ci débutera face aux As du crochet dont Christian Chomel, Archet Ferrand et les autres.

C’était un risque à prendre pour un taureau de 5 ans. Mais, le mandater Chauvet, après cette fameuse course du 15 Août, avait confiance. Il ne fut pas déçu. Pour lui et pour beaucoup d’autres, Palunen fut le meilleur de la course et la grande révélation du jour. Pourtant, avant lui, Burladéro et Saint-Louisien avaient été très bons et très combatifs. Mais Palunen, remarquable cocardier, doté d’un sens inné du combat, sut trouver de fort bons placements face aux tenues blanches et réaliser de magnifiques ripostes, le plus souvent poussées jusqu’au pourtour, où il réussit de magnifiques envolées dignes des plus grands cocardiers. Il fallut d’ailleurs la grande classe de Chomel pour lui ravir ses ficelles.

– Changement de sens –

Après cette grande course, Palunen est allé à Manduel le 2 mai, où il n’eut pas d’adversaires à sa taille et resta maître de la piste. Mais le 14 Juillet à Saint-Martin-De-Crau, à nouveau face aux As du crochet déchaînés, il ne put résister que 5 minutes et son propriétaire décida de l’épargner quelque peu.

Il alla quand même le 1er Août à Fontvieille où il tira bien son épingle du jeu, puis le 15 Août et le 5 Septembre à Paluds-de-Noves où il gagna la Coupe et le prix du Meilleur Taureau de la Saint-Roch.

Mais le 19 Septembre, à Vauvert, à la course de classement des jeunes taureaux du Trophée de l’Avenir, il manqua de nerf. Il ne pu résister que 6 minutes à ses adversaires, après une course où il n’eut pas son rayonnement habituel. Heureusement pour son propriétaire, Palunen se reprit magnifiquement lors de la Finale du 4 Octobre aux arènes du Pré à Beaucaire. Immédiatement en action, il fit front aux cites répétés des jeunes raseteurs, réussit de fort belles séries, poussa de mieux en mieux vers les planches puis signa un magistral coup de barrière après le jeune Jeanjean à qui il déchira le pantalon. Ce fut alors le départ d’une fort belle course émaillée de dangereuses actions aux planches qui lui valurent les honneurs de Carmen, l’ovation du public et le titre de Taureau de l’Avenir 82.

Grand Cocardier 2 : Information

Palunen, jeune cocardier de 5 ans du Mas de Cadenet, devient ainsi un des plus grands espoirs des courses camarguaises. Puisse-t-il continuer à faire grandement honneur à sa devise pour le plus grand bien de la bouvine et de l’aficion méridionale.

Félicitations donc, et meilleurs voeux du CAMARGIGUO au manadier Régis Chauvet pour son élevage et ses cocardiers.

Magazine de la Camargue – Organe Officiel De La Fédération Française De La Course Camarguaise – N°119 Novembre 1982. Article rédigé par Marcel POL.

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PALUNEN de la manade Chauvet : Taureau de l’Avenir 1982 (Première partie)

Grand Cocardier

Grand Cocardier : Au Mas du Cadenet, entre Fontvieille et l’Abbaye de Montmajour, le mandater Régis Chauvet, est un homme heureux. La sévère sélection qu’il a imposée à son bétail et l’apport de sang nouveau avec des étalons de manades réputées commencent à porter leurs fruits. Après un premier grand succès de la super-Royale le 18 Avril à Châteaurenard. La victoire de Saint-Louisien au Trophée des Mélonniers à Saint-Martin-De-Crau. Voici que le grand espoir de la manade, PALUNEN vient de se voir attribuer le titre de TAUREAU de l’AVENIR 82 à la Finale du 4 Octobre à Beaucaire. Bien sûr, après avoir été le meilleur taureau du Trophée de la Saint-Roch, le 5 Septembre à Paluds-de-Noves.

C’est de bonne augure pour une manade aux origines, certes assez diverses, mais qui bénéficient de soins particulièrement attentifs de la part de son propriétaire (éleveur et producteur de foins).

– Une bonne Ascendance –

Né début mars 1977, dans les bois du Mas de Pernes en Crau, où la manade Chauvet prend ses quartiers d’hiver. Palunen a pour mère une bonne vache de la descendance de Saint-Rémois. Et pour père un étalon d’une grande manade camarguaise.

Marqué du N°711 et encore sans nom, il débute en mai 1980 emboulé aux arènes de Barbentane où il réponds bien aux cites des raseteurs amateurs. Mais sans fait saillant. Le 2 Juillet 1980, il court encore emboulé à Cabannes. Il sort en trombe et se montre tout au long de la course, rapide et rageur. Il fonce au moindre cite, pousse jusqu’au pourtour et finit violemment à la barrière.

De très bonnes notes qui le font aller encore ternes. Le 20 Septembre 1980, aux arènes de Paluds-de-Noves, pour une course de Promotion. Cornes nues et face aux raseteurs stagiaires, il se montre encore très hargneux. Ne néglige aucun appel des tenues blanches. Très vif, il coupe le terrain, enferme, poursuit jusqu’aux planches et réalise quelques grands coups de barrière qui font l’admiration du public. Alors, les membres du club taurin de Paluds-de-Noves demandent au mandater de le baptiser : PALUNEN.

– 1981 : Un Beau Quatren –

En 1981, Palunen va continuer son apprentissage des pistes. Il va courir encore 2 fois emboulé au début de saison dans des courses d’entraînement de raseteurs, le 14 Février et le 12 Mars aux arènes de Saint-Martin-De-Crau. Il confirme sa saison précédente par sa rapidité, sa tenue de piste et ses finitions aux barrières. Mais le 1er Avril, en course éliminatoire du Trident d’Or à Montfrin, après un bon début, il se fixa devant le toril et ne fut pas assez rareté pour s’exprimer et obtenir la qualification de la manade.

Heureusement, le 7 Juin à Saint-Laurent-d’Aigouze, et le 11 Juillet à Marsillargues en courses de Protection, mieux raseté. Il se reprit bien et fit étalage de toutes ses qualités de bon cocardier : vives enfermées, poursuites serrées, grands coups de barrière.

Fin Juillet, il va à la Finale des taureaux jeunes à Mouriès et reste pratiquement maître de la piste. Enfin, le 15 Août 81, il sort sixième d’une course complète de la manade Chauvet, aux arènes de Paluds-de-Noves. Ce jour-là, en grande forme, il domine nettement ses adversaires, tant sa rapidité et ses coups de boutoir au toril sous l’ovation du public avec tous ses attributs. Mais il boite pas et blessé à la patte, il ne courra plus de l’année.

Grand Cocardier – PALUNEN

Magazine de la Camargue – Organe Officiel De La Fédération Française De La Course Camarguaise – N°119 Novembre 1982. Article rédigé par Marcel POL.

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VIDEO

Joachim Cadenas en maestro à Fourques gracie le novillo de Patrick Laugier. « Festival entretenu avec un Cadenas solaire, le raseteur indultant un novillo de Laugier…

Joachim Cadenas en maestro à Fourques gracie le novillo de Patrick Laugier

Voir la vidéo => https://toril.tv/programs/joachim-cadenas-hommage-a-fredo?categoryId=47580

C’est demain l’an 2000 !

– Sous les projecteurs en 1983 –

Sous les projecteurs en 1983 ça donne quoi ? La saison 1983 a rendu son verdict. L’As s’appelle Christian CHOMEL. Qui s’en étonnerait ? Le titre de l’aficion reste Gérard BARBEYRAC. Luc JEANJEAN s’est ouvert les portes de l’Avenir en triomphant au Trophée du même nom. Enfin, le vainqueur toutes catégories chez les taureaux est SEGREN (Fanfonne GUILLIERME). Reconnu meilleur cocardier de la saison taurine par les membres de la commission du Trophée des As et par ceux du Trophée de l’Aficion. Une belle unanimité et un beau doublé. Les remises des prix terminées, et les excès entrainés par les victoires, digérés, place à l’inter-saison.

Les discussions vont aller bon train et les références au passé ne vont pas manquer. Curieuse course camarguaise qui ne cesse de regarder derrière elle. L’époque du « SANGLIER » revient fréquemment dans les écrits et les conversations. Elle est pourtant bien lointaine, cette époque que le temps a rendu légendaire. Depuis, les transformations sont innombrables. Les inventions se sont multipliées et se sont confondues dans la vie quotidienne.

Quand « le taureau roi » comme se plaisent à l’appeler les nostalgiques terminait sa carrière, LINDBERGH n’avait pas encore traversé l’Atlantique. Aujourd’hui, les avions volent allègrement d’un continent à l’autre. Les fusées s’en vont faire marcher sur la lune. La télévision, le transistor, la vidéo et bien d’autres choses restaient à inventer. Des inventions qui font partie maintenant du paysage de tous les jours. Vive le SANGLIER et sa fastueuse Carrière. Vive cette belle époque où il faisait bon vivre. Mais, place aux réalités d’aujourd’hui.

Article rédigé par P.COULOMB dans le mensuel « La Bouvine: Traditions et courses camarguaises », de Novembre 1983.

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La liste des jeunes raseteurs

Raseteurs montant en LIGUE et en AVENIR 2022. Le vendredi 22 octobre 2021, la commission sportive s’est réunie et a statué sur les passages des élèves en ligue et des stagiaires à l’Avenir.

Raseteurs montant en LIGUE et en AVENIR 2022

Bonne chance à eux pour la nouvelle saison

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Les mots de Julien OUFFE

« Lors de la course de dimanche dernier à Vendargues, je me suis lancé sur un raset classique sur le taureau Chipeau de la manade Saumade, on est arrivé à la planche serrée,  je n’ai pas pu m’accrocher correctement, et je me suis mal réceptionné.

J’ai sentis de suite mon genou se déboîter, il été trop tard. Mais pour ne pas aggraver la blessure, je me suis laissé tomber et par chance. Chipeau n’a pas sauté.

Suite à cela, Romain Fouque (raseteur présent ce jour là) et tous mes amis raseteurs sont venus m’aider à me relever. Mais là, ils ont vu que le genou n’était pas à sa place. J’ai demandé à Romain Fouque (que je remercie) de me tirer la jambe, ce qu’il a fait avec beaucoup de sang froid. Et il m’a replacé le genou dans l’axe.

Après un rendez-vous d’urgence à la clinique Saint Roc, grâce à mon ami Hicham Fadli. Que je remercie infiniment également, j’ai pu rencontrer Mr Cottalorda pour un premier examen test. Qui laisse très certainement supposer à une rupture des ligaments croisés (Arthroscanner prévu ce vendredi).

Après 20 ans d’expérience, et je ne sais combien de courses à mon actif, je suis toujours allé en piste pour me faire peur, me faire plaisir et faire plaisir. Je voulais faire attention pour ne pas me faire mal avant mon jubilé, et c’est là où j’ai peut-être fais cette fois ci les erreurs à ne pas commettre dans cette pratique de la course camarguaise.

Quand on est raseteur, chaque course est importante, mais le danger ne vient pas toujours de notre compagnon de piste (le taureaux ), il est partout à l’entraînement, à l’échauffement en piste, et pour moi ce dimanche à Vendargues, c’était malheureusement ou peut-être heureusement en contre-piste, qui sait …. mais je pense très fort à mes amis au destin moins rose, et à travers eux, je ne peux que me taire sur mon petit bobo.

Je voudrai remercier l’ensemble des personnes qui m’ont accompagné pour réaliser ce magnifique jubilé. Qui était prévu ce samedi 30 octobre.

Merci : à l’UTM : Union des Club Taurin melgauriens, à Mr Yvon Bourel maire de Mauguio, à mon amie Patricia Moulin Traffort adjointe aux festivités & conseillère départementale du canton de Mauguio, à Stéphane Iochum ancien raseteur et ami, aux Manadiers, aux arlésiennes.

Merci à tous les aficionados. Anciens raseteurs, organisateurs, manadiers, amis et la famille, et à vous Toril Tv de prendre de mes nouvelles.

Qui sait…avec un peu de chance, on se retrouvera tous pour une belle journée. Avec tout le monde, et fêter mon départ au printemps.

Amitiés JULIEN »

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Lundi 12 Octobre 1981

– Demain Les Royales –

A Nîmes, sur le boulevard Victor Hugo, je rencontre un vieil aficionado : « Alors, et cette finale ? », me lance-t-il aussitôt. Ma réponse n’a pas l’air de le satisfaire et il enchaîne : « Si on enlève le faste merveilleux de cette finale, la course elle-même fut assez moyenne. SEGREN, MITRON, VALLESPIR, VENTADOUR qui occupent le devant de la scène depuis plusieurs saisons et qui ont participé à toutes les grandes compétitions de l’année 1981 ont fait preuve d’une certaine lassitude morale et leur envie de combattre était bien émoussée. BRACONNIER était trop jeune pour une telle course. ROUSSET a été vaillant et brillant mais a succombé avec panache sous le nombre. CHARLOT a fait front en se dégageant par des fusées. Mais comment faire pour résister devant 50 raseteurs ? ».

Et il continue de parler, évoquant les problèmes actuels de la course camarguaise. Puis, sa dernière phrase tombe comme un couperet : « Les manadiers et les organisateurs vont rencontrer de sérieuses difficultés pour composer les royales, la saison prochaine. Aucune ne sera complète et des taureaux qui n’y ont pas leur place y seront incorporés. Le début de saison s’annonce triste ». Il me quitta, me laissant méditer sur cette dernière phrase que je vous livre à mon tour.

Article rédigé par P.COULOMB dans le mensuel « La Bouvine: Traditions et courses camarguaises », de Novembre 1981.

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JUBILE ANNULE

VIDEO DE LA BLESSURE DE JULIEN OUFFE

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Ils font l’évènement d’Octobre 1982

La famille Cuillé

La famille Cuillé : Remarqués par leur exemplaire tenue lors de la remise des Prix à la Finale des As. Ils sont à féliciter pour le Biou d’Or remporté par leur taureau ROUSSET, et qui plus est, pour la 2ème année consécutive; fait rarissime.

Les manades du Grand Badon peuvent être fiers de la course de leur cocardier qui, ce jour-là, a su se démarquer face à 40 tenues blanches. Sa bravoure lui a valu les applaudissement nourris du public.

Magazine de la Camargue – Organe Officiel De La Fédération Française De La Course Camarguaise – N°119 Novembre 1982. Article rédigé par Daniel J. Valade.

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