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Marcel Raynaud est décédé

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Décédé à l’âge de 94 ans

Marcel Raynaud est décédé. C’est avec douleur que nous apprenons le décès de Monsieur Marcel Raynaud à l’âge de 94 ans.

Marcel Raynaud est décédé. La manade Raynaud est un élevage de taureaux de Camargue, fondée en 1904, par Mathieu Raynaud

Les couleurs de la devise sont le rouge et le bleu. Elle a successivement été dirigée par Mathieu Raynaud, son fils Joseph Raynaud, ses petits-fils Casimir et Jacques Raynaud, puis par Marcel, Jean et Frédéric Raynaud.

Photo Norbert Gauthier

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Les taureaux de la Manade Fanfonne Guillierme

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Manade Fanfonne Guillierme

Les taureaux de la manade Fanfonne Guillierme ont un trait de caractère bien distinct.

C’est avec une bravoure démesurée qu’ils abordent chacune de leur prestation.

Cela se voit chez certains spécimens de la manade. Certains développent un caractère fort au-delà de cette générosité. Aroujo tout comme Candello en furent de parfaits exemples. Ce sont deux taureaux très généreux qu’il ne faut pas sous-estimer. Ceux qui l’ont fait, ont été gravement blessés.

C’est ce trait de caractère qui est très intéressant dans cet élevage. Dans le combat d’une course avec enjeu, ils mettent toutes leurs armes pour ne pas se laisser dominer. Et leurs armes sont différentes des autres taureaux. Ils se donnent sans compter sur une action à la planche comme Gastaboï, Arquet, Candello ou Aroujo. Ils sont très spectaculaires.
D’autres comme Antonio possèdent quelques traits de ressemblance avec Segren. Ils utilisent intelligemment la piste en trouvant toujours une position favorable pour se lancer dans une poursuite avec une anticipation particulière.
Cet élevage par ailleurs, produit beaucoup de bons résultats chez d’autres confrères éleveurs. Le dernier en date est l’illustre Ratis de la manade Raynaud. Il vient d’un étalon de la manade Fanfonne Guillierme. Cet étalon produit un mélange détonnant. Cette manade a de beaux jours devant elle.
Melle Fanfonne Guillierme, grande dame de la Camargue, a été fière de ses cocardiers, et le serait encore avec cet élevage mené avec passion, dévouement et amour du taureau par la famille Espelly.

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Photo Michel Naval

Greco Manade Saint Antoine

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Greco – Nîmes – Finale AS 19 octobre 2014

Greco Manade Saint Antoine – Voir le quart d’heure – Nîmes – Finale AS 19 octobre 2014

Greco Manade Saint Antoine. Greco de st Antoine. Si vous cherchiez de l’émotion, il en avait à revendre. Celui à la noblesse irréprochable, franc, sans jeu de cornes, fût celui qui enflamma l’arène Arlésienne avec brio et d’une classe hors du commun en 2015. Greco, petit taureau par la taille mais immense par le talent, restera comme un taureau phare de l’histoire de la course camarguaise,par sa capacité à être compris par les puristes du style barricadier, comme par ceux qui ont eu l’occasion de le voir lors d’un séjour dans nos arènes. Florence en était tellement fière.

 

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Guépard Manade Cuillé

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Palavas 29 avril 2012

Guépard Manade Cuillé – Revoir le quart d’heure – Palavas 29 avril 2012

Guépard Manade Cuillé. Guépard de Cuillé. C’est celui qui use, qui impressionne, avec un caractère bien trempé. Le biou d’or 2010 faisait preuve, à chacune de ses sorties, d’une endurance hors norme, d’un sens de la trajectoire aiguisé, dans un seul objectif, celui d’emmener le raseteur le plus loin possible des planches.

Dans une course de vitesse où il avait toujours l’avantage, pouvant se terminer par une action criminelle, jouant de ses longues cornes avec justesse, déchirant plusieurs pantalons blanc, c’est ce caractère propre à l’élevage Cuillé qui fût récompensé lors de ce titre du meilleur taureau de la saison 2010.

 

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FRONTALS CROISÉS

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COYOTE – CHICHARITO (Manade Caillan)

COYOTE

Né d’un mélange Guillerme et Chapelle-Brugeas, le n°209 montre une grosse anticipation dès l’âge de 3/4 ans. Très précoce, le grand taureau à l’impressionnant berceau de cornes se distingue rapidement au trophée de l’Avenir où il sait déjà le métier et rentre souvent sa cocarde. Il rafle le titre de Bioù de l’Avenir dans les arènes de Palavas en 2008 alors qu’il n’a que six ans. En 2009, il participe à la finale des As et entame une belle carrière à ce niveau. Il est présent dans toutes les grosses courses à Beaucaire, Châteaurenard, Eyragues, Le Grau du Roi, Mouriès, remporte les Masters et le Trophée Camarina de Beaucaire, finit vainqueur de la très prisée Cocarde d’Or en 2012 dans l’amphithéâtre arlésien alors qu’il se fait respecter face à l’assaut donné par ses adversaires en tenue blanche. Pour autant, cette course marquera sa fin de carrière, où il montre un comportement beaucoup plus réservé, à dix ans. Il fait son apparition en 2018 lors des adieux à la piste de Benjamin Villard, un de ses meilleurs partenaires.

CHICHARITO

Le n°909 est, quant à lui, une pure souche Guillerme. Très sauteur à ses débuts, se révèle spectaculaire et barricadier à souhait et intègre le Trident d’Or où il se montre abordable mais dominateur. Avec un sens de l’anticipation peaufiné avec l’âge, et une vaillance à toute épreuve, il a sa place à la finale du Trophée de l’Avenir en 2015 à Châteaurenard d’où il ressort très méritant. A ce niveau, c’est le trio Marignan, Bernard et F. Martin qui le rasète souvent à son avantage et le met en valeur. Peu à peu, il gagne en notoriété, démarrant doucement pour toujours finir crescendo ses temporadas. Aux As depuis 2017, il s’est distingué dans de nombreuses arènes, remportant notamment le Trophée des Maraîchers de Châteaurenard. Sa tenue de piste et son sens du départ ont fait de lui l’un des cocardiers les plus en vue du moment.

FACE À FACE

Un parcours totalement différent pour ces deux numéros « neuf » de la manade provençale. N’imposant pas le même respect que son prédécesseur, Chicharito se montre plus abordable, plus généreux sur les sollicitations. Cependant, il est d’un naturel à s’amplifier tandis que Coyote, lui, démarrait fort pour s’éteindre sur la fin. Beaucoup plus craint et mieux armé, il se montrait plus froid que Chicharito, dont la franchise sur le raset est remarquable. De même famille, puisqu’il s’agit d’un oncle et de son neveu, les deux possèdent pour autant une qualité soutenue et pas des moindres : celle de l’anticipation.

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FRONTALS CROISÉS

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ST RÉMOIS – NÎMOIS (Manade Fabre-Mailhan)

ST RÉMOIS – NÎMOIS

Manade Fabre-Mailhan

ST REMOIS

Il est le fils du célèbre tau prénommé « Blaise » qui fit une belle carrière en restant toujours entier. Cet étalon avait par ailleurs produit Pasteur, élu Bioù d’Or en 2009. Le numéro 336 fit ses débuts en piste en sortant neuf à Cavaillon, où il se révéla très spectaculaire et rentra sa cocarde. Il enchaîne ensuite quelques courses de tau notamment à St Rémy où il termina dans les prix du Tau d’Or. Très bon aux Paluds de Noves, la famille Mailhan décide de le mettre sur les vaches l’année d’après. Avant d’être castré, il gagne le trophée arlésien des courses d’emboulés, où il se distingue avec panache.

C’est à 4/5 ans qu’il est désormais propulsé au trophée de l’Avenir et intègre une des meilleures complètes du moment : les Pasteur et Joli-cœur étant ses compagnons de route. Formant souvent un duo remarquable avec le raseteur héraultais Jérémy Aliaga, il se montre fracassant à Marguerittes et gagne sa place à la finale du trophée de l’Avenir aux Saintes Maries de la Mer en 2009. Sa montée aux As est gratifiée en 2011 par un titre de meilleur taureau de la 60ème finale du trophée des As. Un summum, qu’il rallonge en terminant dauphin du Bioù d’Or en 2012. Gravement blessé à la mâchoire, son moral d’une force exceptionnelle ne l’a jamais stoppé et l’a toujours poussé dans son côté fougueux de barricadier. Ses propriétaires ont, malgré tout et à regret, dû écourter sa carrière.

 

NIMOIS

Lui est un petit-fils de Blaise. Marqué 033, il sautait beaucoup dans sa jeunesse. A Fourques, lors d’une course d’entraînement, il coince à la barrière les raseteurs Marignan et Cadenas. Il passe rapidement en courses de ligue dont il gagne la finale à Rognonas en 2015. L’année d’après, au trophée de l’Avenir, il est vainqueur à Marguerittes et effectue une excellente sortie à Redessan mais, malheureusement, se blesse au membre dans une action fracassante. Resté une année complète sans courir, il reprend doucement ses marques en 2018 directement au niveau supérieur des As, se sentant plus à son aise dans les grandes pistes. Spectaculaire comme son aîné, il est auteur d’une bonne prestation au Grau du Roi en 2019 et est attendu en juin à Mouriès, au Crochet d’Argent de Fontvieille, mais surtout lors de la finale de la Palme d’Or de Beaucaire.

 

FACE A FACE

Les origines communes qu’ils détiennent de Blaise font d’eux des taureaux à tendance spectaculaire et fantasque à la barrière. Cependant, si St Rémois était de ceux qui se jetait sans hésiter sur tout mouvement, ne supportait personne en piste. Nîmois, un peu plus réfléchi, se centre avec plus d’analyse et se montre moins sanguin. Alors que St Rémois finissait l’attaque telle qu’il la commençait, Nîmois va souvent crescendo dans sa course. D’une régularité exceptionnelle, sans jamais ralentir les coups de barrière. Le premier fut forcé de quitter le sable des arènes avec précocité. Le second, n’ayant pas encore eu la possibilité totale de s’exprimer, a certainement encore beaucoup de choses à démontrer.

 

 

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LE RHÔNE UNE MANADE A PART ENTIÈRE

UNE MANADE HORS DU COMMUN

Nous sommes partis à la rencontre de la manade du Rhône.

C’est tout jeune que Michel Fouque, Montfavétain d’origine, côtois le milieu taurin. Sa mère portait le costume d’Arles et faisait partie du groupe folklorique Lou Riban de Prouvenço. Ainsi, les sorties du dimanche se faisaient en Camargue ou aux courses de taureaux. A l’école à Avignon, il rencontre Jean-François Chapelle avec qui il partage la même classe et passe ainsi ses week-ends au Mas de Pernes, à Saint Martin de Crau, lors des ferrades. Une réelle passion pour les chevaux l’anime aussi et, malgré une petite carrière dans le rugby, c’est aux taureaux qu’il consacrera sa vie.

Raynaud, Espelly et Fabre-Mailhan comme souches d’origine

C’est en 1973 que la manade du Rhône voit le jour, avec l’achat de bêtes à Marcel Raynaud et Albert Espelly. Tel que le nécessite l’entrée à l’association des manadiers, ils seront dès lors les deux parrains de la manade. Des amis, Gérard Fabrigoule et Jean-Marie Applanat en sont les maitres d’œuvre alors qu’en 1992 ils se dissocient. Michel commence à être gardian amateur avant d’en prendre les rênes, en 2006, lorsque Gérard Fabrigoule prend la décision d’arrêter.

Il s’associe avec Jean-Claude Applanat et, si Michel gère l’élevage, lui se charge plutôt de la partie technique de l’exploitation. 90 bêtes avaient péri dans de graves inondations en 2002 et des familles complètes de vaches ont été perdues. La sélection s’est reconstruite sur des origines Raynaud et Fabre-Mailhan et c’est environ 180 têtes aujourd’hui qui pâturent sur 45 hectares en bord du Rhône, logique influence de la dénomination de l’élevage. L’îlette à Vallabrègues accueille les cocardiers tandis que d’autres terres à Aramon, en bordure du Gardon entre Montfrin et Comps, en colline à Domazan, en garrigues au-dessus d’Uzès mais aussi dans les marais de Raphèle, font vivre le cheptel sur 225 hectares en totalité.

Un élevage de chevaux camargues

Issu « de l’ancienne école », comme il le précise, Michel s’accompagne de quelques amateurs qu’il aime convier au travail à pied, dans un premier temps, avant de monter à cheval. En effet, « avant, tu ne rentrais pas comme ça, il fallait planter les piquets, pas seulement faire la parade » dit-il. C’est en ce sens que l’on s’acclimate de la difficulté du métier de manadier.

Pas de gardian salarié mais de l’aide quotidienne apportée notamment par son cousin, Sébastien « ici, on travaille pratiquement en famille » s’exclame, satisfait, l’éleveur.

De nombreuses journées privées avec animation sont proposées durant la saison : laupio et bouvau sont à la disposition de toutes les festivités. La manade réalise des démonstrations de tri et de maniabilité, des jeux gardians, ferrades et vaches dans les arènes.

Michel Fouque détient aussi un élevage de chevaux camargues depuis de nombreuses années ; ses produits sont issus de juments d’origine de Montaud Manse et d’un étalon d’origine Yonnet.

 

LE RHÔNE UNE MANADE A PART ENTIÈRE

La révélation Banaru et l’avenir

Mais l’activité principale de la manade, sans en douter, reste la course camarguaise. Si auparavant la fréquence et le succès n’étaient point au rendez-vous, Michel en a fait son fer de lance et a recommencé les courses de ligue afin d’être sélectionné de nouveau pour la compétition du Trident d’Or. Une compétition notable dont il n’est plus jamais ressorti. Deux participations en demi-finales et une en finale sont au palmarès de la manade du Rhône qui n’en est pas encore victorieuse. Pour autant, l’espoir ne faiblit pas, et cette année voit encore l’élevage jouer sa place en seconde série.

Le trio Titan, Mirador et surtout le sérieux Champollion, viennent de se distinguer à Saint Etienne du Grès. Mais c’était Lavandin qui avait commencé à faire parler de la devise aux couleurs de vert et de violet avant de finir vainqueur de la finale des ligues PACA à Fontvieille. Peu de temps après, un taureau aux grandes cornes en forme de lyre deviendra sa locomotive. Aux essais fréquents en école taurine, Banaru ne cesse de visiter la contre-piste tellement que son propriétaire n’envisage pas de le conserver.

C’est lors d’une course de lutte contre la mucoviscidose, organisée à Montfrin par Ludovic Zerti, que le jeune taureau se révèle soudainement en signant de grosses anticipations « on l’a découvert ce jour-là, j’étais moi-même très surpris » se souvient Michel.

Incontestable gaucher, Banaru fait sa place au Trophée de l’Avenir et se voit sélectionné pour la finale à Istres en 2013 où il emporte le Bioù de l’Avenir, faisant la joie de son manadier. Aux As, il s’octroie le Muguet d’Or à Beaucaire, le prix de la Féria à Arles en 2015 et fait son entrée à la finale des As à Nîmes en 2016 où, excellent cocardier, il prétend au prix du meilleur taureau de la journée. Au mental plutôt lunatique, se montrant tantôt impliqué, tantôt nonchalant, « c’était quelqu’un de difficile à suivre » souligne Michel le personnifiant spontanément, Banaru fait ses adieux il y a quelques mois à Montfrin, dans les arènes qui l’ont vu éclore. Malgré une volonté encore certaine, son pélot sentit sa lassitude et préféra mettre un terme à sa carrière « il a donné ce qu’il avait à donner à la manade ».

C’est donc sur les Briançon, Brindis, l’incroyable de méchanceté Chardon, Mirador ou encore Champollion, que les beaux jours de la manade, dont les pensionnaires se distinguent de leurs anticipations, sont encore assurés. Non adepte de l’appellation « petite manade » Michel compte bien permettre à ses cocardiers de satisfaire le public « c’est compliqué de se faire une place mais on va continuer, s’accrocher et en espérer un peu plus ». D’autant plus que la manade, qui a vu le jour il y a 45 ans, en a largement la capacité.

LE RHÔNE UNE MANADE A PART ENTIÈRE

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Il y a 101 ans…

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BEAUCAIRE – Mars 1920

La course libre. Avant la première – Les courses de bioù données dans les Arènes de Beaucaire, après 5 années d’interruption forcée ont été des plus suggestives. On pouvait se demander comment cette reprise serait-elle accueillie ? La guerre aurait-elle transformé, dérivé ou anéanti cette ferveur populaire, « l’aficion » pour ces spectacles ? L’incertitude du temps, la majoration des prix, la tristesse de l’heure auraient pu, au besoin, être autant d’excuses à couvrir un échec… Mais au contraire, tous ces contretemps et exactions négligés, les courses ont obtenu un succès complet. Que conclure… Si ce n’est que ce goût est profond, tenace, dans toutes les classes de la région méridionale. C’est de l’atavisme pur que le roulement nerveux des tambours a éveillé docilement à l’aurore d’une ère nouvelle.

En vérité, la physionomie des courses, en 1919, n’a été aucunement modifié, soit du côté des spectateurs, soit du côté des acteurs ou amateurs. Seuls les fauves ont été les plus ahuris, sortis d’une retraite si douce pour entrer dans un enfer chauffé à blanc. Donc, même composition du public : enfants turbulents, jeunes gens et jeunes filles heureux de ce z’yeuter ! Hommes et femmes amoureux surtout du spectacle attendu, raseteurs aussi alertes, aussi vaillants qu’avant leur mobilisation, amateurs bénévoles ou improvisés : enfin toute cette tourbe de matamores, vivant dans la piste ou les barricades, aspirant au bonheur suprême de saisir… la queue de l’animal…

Les courses, elles-mêmes ont présenté leur allure d’antan, leur attrait, leur intérêt avec des imprévus hilares autour des arènes, dans les platanes à la frondaison abondante, ont été décapités sans merci, se trouvaient réunis dans une attitude complaisante jardinière des ruraux, voiture des pelos, autos des châtelains et bicyclettes des jeunes. Quoi ! Dans cette amalgame, toutes les classes, toutes les conditions sociales venant ainsi attester, dans la plus grande animation et la plus parfaite solidarité, ce fond atavique puissant, resté intact dans l’âme méridionale, bien que meurtrie à son tour, par les événements.
Convenons-en… la force de cette affection et toute la participation libre, directe, constante du peuple aux éléments constitutifs du spectacle ! C’est lui l’initiateur de son plaisir qui se déroule sous le ciel bleu où le rire est à loisir, large, retentissant. Donc de cette liberté, de cette aisance, de cette action directe et égalitaire même qu’est faite et alimentée cette ferveur populaire pour les courses libres toujours en honneur.
C’est bien en vain que de, tout temps, on a essayé de transformer les arènes pour d’autres objectifs que les courses libres dont la préférence populaire, indiscutable, a survécu même aux tourmentes politiques Feu le Pouly, qu’on a surnommé à juste titre le « premier toréador français » dont la réputation est née dans nos arènes, l’avait bien compris, car c’était un homme aussi habile qu’observateur. Il avait su ordonner gracieusement les qualités d’adresse, de hardiesse, de folle et galoïe témérité de la race qu’on trouve dans la course provençale.

La course libre… ça cadre bien avec notre ciel bleu, avec notre température exubérante, notre caractère indépendant, frondeur, et de même avec notre esprit galéjeur !
Aussi est-elle avec nous de toutes nos fêtes… Puisqu’elle est dans nos cœurs…
A.BLANCHARD

LUNEL – fin mars 1920

Le bétail de Charles Combet.
La saison actuelle est, de toute l’année, la plus mauvaise pour le bétail de course. Celui-ci, encore revêtu de son poil d’hiver, paît une herbe nouvelle qui a pour effet de renouveler le sang de l’animal mais aussi de l’amollir pendant cette période de transition.
Malgré cela, les taureaux défendirent bien leurs cocardes et tinrent tête à la nuée de raseteurs qui les assaillirent.
Un incident se passa. La grève des bras croisés parmi les raseteurs se manifesta dès le début. Ils voulaient que la direction portât de 200 à 300 francs le montant des primes. Ce Soviet d’un nouveau genre fut contestable. Il appartient à nos clubs de régler le différend d’après nos usages et nos desiderata locaux et de mettre tout en place dans un véritable esprit de justice. Un public nombreux s’entassait dans les arènes ce qui donna revendications des savetiers une certaine apparence de logique. En fin de compte, ils furent deux seulement qui turbinèrent, Navarito et quelque peu Castella.
Le Guillaume a sa cocarde coupée et envolée par Castella.
Le Duc abandonne la sienne à Azaïs, au premier raset.

L’Assiette coupe la ficelle du Dogue. Azaïs bousculé par le fauve à son pantalon déchiré, Navarito tout en sauvant son camarade s’adjuge les rubans.
Le Baraque abandonne ses couleurs à Navarto, Castella tranche la ficelle.
Au premier coup, Navarito décoiffe le Ravachol.
Le Pescaluna (gras comme un petit cochon) se défend très bien mais Navarito tranche la ficelle que Paulette enlève.
La Direction intelligente paya les primes la moitié plus que ce qu’elle avait annoncé gagnées ou non. Quant à l’orchestre, il fut des plus satisfaisants. Le nouveau jury très à la hauteur de sa tâche. Olé ! Pour eux.
PESCA-LUNA
RETRANSCRIPTION JOURNAL ARCHIVE M.T. (archive domaine public)
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LA PRESSE EN PARLE

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Course – GRAU DU ROI (04/04/2021)

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LA PRESSE EN PARLE. Merci aux différents quotidiens La Provence, La Marseillaise, La gazette et Midi Libre. Ainsi qu’à France Bleu Gard Lozère et France 3 d’avoir fait l’écho de ce succès ! Toril TV, la chaine de la bouvine nouvelle génération.

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Interview fin de la course

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GRAU DU ROI (04/04/2021)

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Info: La course camarguaise est un sport dans lequel les participants tentent d’attraper des attributs primés fixés au frontal et aux cornes d’un bœuf appelé cocardier ou biòu, mais auquel on confère parfois la dignité de taureau en l’appelant : taureau cocardier.

Tri du matin de la course

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Manade Blatière Bessac

Tri du matin de la course – Manade blatiere

Tri du matin de la course. En exclusivité, la vidéo sur la manade Blatière Bessac.

Info: L’origine de la cocarde tricolore remonte aux prémices de la Révolution française. … Trois jours après la prise de la Bastille, lorsque Louis XVI est reçu à l’Hôtel de Ville par Bailly, qui vient d’être élu maire de Paris, il se voit remettre une cocarde tricolore par Lafayette, commandant de la garde nationale. (d’après souvenir français)

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Informations: La cocarde tricolore est un symbole de la République française, composée des trois couleurs du drapeau actuel de la France, avec le bleu au centre, le blanc ensuite et le rouge à l’extérieur.

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