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Gérard Barbeyrac beau vainqueur de la 46ème cocarde d’or

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Vainqueur de la 46ème cocarde d’or

Gérard BARBEYRAC

Ph. Farine St. B. Martin, Arles
Ph. Farine St. B. Martin, Arles

Les aféciounado ne s’y sont pas trompés qui sont yenus en foule garnir les gradins du vieil amphithéâtre arlé. sien et pourtant l’affiche n’était pas des plus alléchantes et l’on pouvait craindre la réserve abusive de certains cocardiers réputés difficiles. Mais C’était sans compter sur les hommes qui, ce jour déchainent, prennent des disques pour s’octroyer ce titre si con. voité, que chacun dans son fort intérieur a rêvé d’épingler à son palmarès.

CASTRO, DUMAS, BARBEYRAC paraissaient les plus aptes à en fournir le vainqueur. Patrick ne fut jamais dans le coup, Emile, à l’aise par-tout, fait ici un complexe, et une fois encore, laissa échapper la victoire.

Et ce fut le benjamin, Gérard BARBEYRAC (12 pts) qui, sans dis-cussion, fournit le vainqueur final, un beau vainqueur unanimement ovation-né, précédent Gérard LOUYS (9 pts) et Robert MARCHAND (7 pts), qui s’inscrivait pour la 13ème fois, au palmarès de cette épreuve (dont trois succès), trois hommes du Trophée de l’Aficion.

C’était inattendu, mais tous trois l’avaient voulu, s’étaient battu jusqu’au dernier pour ne pas laisser échapper ces trois premières places, que convoita jusqu’au bout Jacky SIMEON, tout simplement remarquable de volonté et d’audace cette après-midi.

Nous pouvons ajouter que Louis BAILLY, dont le style n’est pas toujours très orthodoxe, fut chaudement ovationné lorsqu’il vint chercher le Prix des Arlésiens bien mérité.

Course difficile, affluence en piste (45 Hommes) où personne ne se fait de cadeaux. Ambiance particulière, manne de primes. Mais la Cocarde d’Or a justifié sa renommée et les hommes ont tiré le maximum des cocardiers qui n’ont pas été à la fête. Surtout le premier VIBRE de Blatière qui reçut une avalanche inouïe de rasets. Y fit front avec un cran admirable, réussit pendant longtemps à résister, mais termina épuisé. Une grande ovation l’accompagna au toril. ROCCO de Ribaud, lui, sut tenir les hommes à distance respectable. Ce qui est une grande qualité et il en ferma sèchement les gauchers. Une bonne tenue de piste et une belle fin de quart d’heure.

BONCOEUR de Chapelle tira son épingle du jeu, mais sans dépasser la moyenne.

Cependant, JOINVILLE de Lafont remplaçait BARRAS, et nous pensions que la course en serait revalorisée. Ce ne fut pas le cas. Raseté au vire-vire par les droitiers, usant d’un coup de tête peu ordinaire, il ne fit rien de bien saillant, si ce n’est trois actions à la barrière après J. SIMEON, PASSEMARD et GERARD. Nous avions vu CAMA-RIGUO de Pastré bien meilleur que ce jour. Il resta en dedans de ses possibilités, manqua de nerf, fut très distrait, et n’alla aux planches que lorsqu’il y fut forcé.

MARMOT d’Espelly, installé devant le toril, attendit ses adversaires. BARBEYRAC et J. SIMEON, les plus acharnés trouvèrent à qui répondre ! MARMOT rispota avec une vigueur peu commune jusqu’à l’extrême li-mite, ce qui fut apprécié.

Hors concours, pour départager les éventuels ex-cequo (ce jour Gérard et Marchand) sort d’habitude, en septième position un cocardier moins aguerri. Donner cette place à BAGNA de Fabre-Mailhan -le vétéran des co-cardiers- est un non-sens. BAGNA n’eut pas à se dépenser outre mesure.

En résumé, une Cocarde d’Or d’une bonne moyenne qui manqua cependant d’un élément faisant franchement la planche. MARMOT fut déclaré meilleur taureau de la journée, ce qui se justifiait. Mais certains auraient préféré voir couronner VIBRE voire ROCCO. Mais il était difficile de faire l’unanimité.

Cependant, magnifique présentation des gardians et défilé final réussi avec le cérémonial habituel.

Ajoutons que la Présidence, dynamique et avisée, ne lésina pas sur les primes. Près de 25 000,00 Prs furent annoncés. Il s’en leva plus de 10 000,00 Frs; le record du moment.

La COCARDE D’OR 1977 a vécu,

Vive la COCARDE D’OR 1978.

Article tiré du CAMARIGUO, la revue de la Camargue – N°56 – rédigé par LEBRAU.

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Trophée des Maraîchers 1981

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A Chateaurenard

Le trophée des Maraichers 1981

Il a été gagné par Christian CHOMEL devant Thierry FERRAND et Georges RADO à Palunen et Parpaïoun les coupes des meilleurs cocardiers.

Organisé par l’Union Taurine Châteaurenardaise, le trophée des Maraichers s’est disputé sur 4 grands concours de manades, les 1er et 3 Juillet et les 5 et 7 Août plus la grande finale du 2 Septembre.

Le dimanche fer juillet, l’affiche présentait Pêcheur et Palunen de Chauvet, Bozon et Our-rias de Lafont, Fidélio de Laurent, Samouraï de Saumade, magnifique plateau qui fit le plein des arènes.

Le mardi 3 juillet, il y avait Amiral et Janot de Ribaud, Criquet et Gandin d’Espelly, Agouta et Bezoucier de Guillierme, course de semaine avec plus de 30 tenues blanches, très dure pour les taureaux.

Août

Le dimanche 5 août, le programme rassemblait Orgonnais et Palunen de Chauvet, Charly et Majourau de Laurent, Mauguiolen et Ventadour de Lafont. C’est ce jour-là que Palunen gagna le Trophée des Maraîchers des cocardiers avec une course en tous points remarquable.

Le mardi 7 août, le concours affichait Méja-nais et Caillet de Fabre-Mailhan, Desbana et Ver-dau de Laurent, Brechut et Charlot de Ribaud, course sans grande ambiance malgré Charlot le plus combatif du jour.

Enfin, la finale du 2 septembre offrait Papounet de Chauvet, Fourcaten de Fabre-Mailhan, Prince d’Espelly, Parpaioun de Lagarde, Quo Vadis de Laurent, Minos de Blatière, Mozart de Ribaud. C’est Parpaioun qui en fut nettement le meilleur en grand cocardier dominateur. Suivi de près par Quo Vadis aux violents coups de boutoir dans les planches.

Le Palmarès

La distribution des Trophées, Coupes, Prix et bouquets a eu lieu à l’issue de cette finale avec le cérémonial coutumier. En présence de l’Harmonie Rognonaise, du groupe folklorique  » L’Escolo di Tourré  » et des gardians de l’Amicale Equestre.

Classement
  1. Christian Chomel : 98 points
  2. Thierry Ferrand: 57 points
  3. Georges Rado : 29 points

Trophée des Maraîchers, meilleur taureau des 4 premières courses : Palunen de Chauvet.

Trophée Joseph Rossi, meilleur taureau de la finale : Parpaïoun de Lagarde.

Coupes et Prix aux bailes-gardians des manades Chauvet et Lagarde.

Tiré du CAMARIGUO Magazine – N°142 – Article rédigé par Marcel POL.

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Francis Teissonnier, dit « Bobine » s’en est allé rejoindre le paradis des manadiers

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Dit « Bobine » s’en est allé rejoindre le paradis des manadiers

Adieu Francis Teissonnier

C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris la semaine dernière, le décès de Francis Teissonnier. Plus communément surnommé Bobine.

Lui qui avait repris la manade de son ami Robert Terrasse dit « Vovo ». Cependant, la manade Teissonnier a écumé de nombreuses fêtes de villages durant de longues années, avant de laisser la manade à son petit fils et actuel manadier Julien Leron, qui lui a rendu hommage :

« Cette après-midi mon grand-père Francis Teissonnier, dit « Bobine » est allé rejoindre son ami « Vovo » et tant d’autres….Nos relations n’ont pas toujours été simples faut dire qu’il avait un caractère bien trempé…. Mais il m’a appris mon métier et pour cette passion commune que nous avons partagée. Je tenais à écrire ces quelques mots. Je ne garderai que les meilleurs souvenirs. »

« Adesias papy »

Les obsèques de Francis Teissonnier auront lieu le mercredi 01 février à 11H en l’Eglise de Saint Gilles.

Un hommage vidéo sera diffusé lundi soir sur Toril TV pour rendre hommage à ce grand homme de bouvine.

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Faits marquants – 52 ème cocarde d’or

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Faits marquants

52 ème cocarde d’or

Ph. POL

Jacky SIMÉON, vainqueur avec 18 points et Christian CHOMEL second avec 17 points, ont remarquablement animé la 52ème cocarde d’or. SEGREN de la manade GUILLIERME, meilleur cocardier.

Il faisait très beau et le public était venu très nombreux à ce grand rendez-vous annuel que d’aucuns ne voudraient pas manquer et naturellement avec les retrouvailles de tous
ces afeciounado et gens de bouvine l’ambiance des grands jours est vite créée même bien avant la course.
Cette année, il y avait à l’affiche Pasca-let de Rébuffat, Scorpion de Blatière, Segren de Guillierme, Charlot de Ribaud, Trajan de Lafont, Aspirant de Lhoustau-Rouquette, Mitron de Laurent, face à tous les As du crochet sans aucune limitation.

Alors on compta jusqu’à 52 tenues blanches en piste, tourneurs compris. Dès leur apparition, à la sortie du premier taureau Pascalet, des sifflets nourris les accueillirent, une grande partie du public voulant montrer sa désapprobation. Mais cela ne dura pas et les premiers applaudissements salué-rent les magnifiques rasets de Christian Cho-mel face à Pascalet, en garde devant le toril et qu’il fallait consentir dans son terrain pour le pousser à riposter et pouvoir ainsi crocheter dans de bonnes conditions. Aussi, quand Chomel s’empara en des cites stylés du second gland et du frontal, ce furent les premières ovations. 3 points pour le favori dès le premier taureau.

Avec le second, Scorpion, beaucoup trop mobile, la « pagaille » s’installa en piste.

Ph. BONJEAN

Jacky Siméon en 2 coups de crochets heu-reux, prit les deux glands (4 points) et Christian Chomel qui, lui aussi ne négligea aucune occasion, s’octroya les deux ficelles (3 + 4 = 7 points). La lutte pour le titre était engagée.

Alors sortit Segren, troisième cocardier. Avec lui, les tenues blanches s’assagissent quelque peu et bon nombre de raseteurs deviennent plus prudents, d’autant plus que le taureau ne s’en laisse pas conter et sait le plus souvent se dégager de l’emprise des hommes par de judicieux déplacements et de dangereuses ripostes.

Chomel coupe la cocarde (7 + 1 = 8 points) mais Jacky Siméon enlève la cocarde et le second gland (4 + 4 = 8 points). Égalité.

Le ton monte sur les gradins alors que le cocardier de Mlle Guillierme fait la loi et les points sont doublés. La lutte est très belle et finalement c’est Chomel qui s’empare de la première ficelle sous la grande ovation (8 + 4 = 12 points).

A l’entracte, Christian Chomel est donc en tête avec 12 points devant Jacky Siméon (8 points). Les autres sont déjà distancés. Avec Charlot de Ribaud (49), le meilleur cocardier de la Cocarde d’Or 1982, la lutte continue. Chomel coupe la cocarde et le frontal (12 + 2 = 14), et Jacky Siméon enlève le second gland (8 + 2 = 10). Toujours 4 points d’écart. Chomel se concentre seul, à petits pas, les poignets aux hanches.
Jacky Siméon reprend son souffle parmi ses amis raseteurs héraultais.

Et le suspense vint…

Quand sortit Trajan, qu’on savait plus vulnérable, la tension commença à gagner la piste et les gradins. Le taureau n’arrivant pas à se fixer, la ruée des tenues blanches reprit de plus belle. Jacky Siméon s’empara de la cocarde et Chomel, peut-être un peu paniqué, ne trouva plus ses marques. Jamais en bonne position, il laissa passer de belles occasions et c’est finalement Jacky Siméon qui parvint à s’approprier la 1ere ficelle (4 + 10 = 14). Egalité.

Ph. Leenhardt

Un final pathétique

A la sortie d’Aspirant, les deux rivaux ont 14 points chacun. Ça palpite dans plus d’un cœur et la fièvre monte aux arènes d’Arles.
Pauvre Aspirant, quatre minutes suffisent pour le dépouiller entièrement et dans cette débauche d’énergie où les deuy hommes se livrent à fond, Jacky Siméon enlève la cocarde et Chomel le premier gland en deux rasets consécutifs sous les ovations de leurs supporters. Puis Chomel coupe le frontal mais à l’ultime seconde dans un sursaut d’énergie et dans un raset d’engagement total. Jacky Siméon ravit la seconde et dernière ficelle et jette les bras au ciel en signe de victoire. 4 + 14 = 18 points.
C’était gagné pour l’heureux et pugnace Jacky Siméon alors que Chomel ne totalisait que 17 points (14 + 3 = 17).
Que se passa-t-il alors dans la tête de Jacky Siméon ? Triomphateur et libéré, mais littéralement épuisé, il alla s’effondrer en face sur le marche-pied des barrières et éclata en sanglots. Les joues en feu, marquées par l’effort, les yeux mouillés, il vint saluer la foule enthousiaste sous une ovation toni-truante, puis Christian Chomel vint lui toucher la main, mais avec certainement un pincement au cœur.

Ph. BONJEAN

Bravo Jacky SIMEON qui méritait bien cette victoire. Non seulement sur sa rage de vaincre de ce jour, mais surtout pour sa magnifique carrière de raseteur.

Article tiré du CAMARIGUO – N°128 – Août 1983 – rédigé par Marcel POL.

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Jacky SIMEON: Du rêve à la réalité

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Du rêve à la réalité

Jacky SIMEON

Jacky SIMEON, du rêve à la réalité. Article de La Bouvino de Août 1983, N°39. Reportage Photo de Naval. Il en rêvait depuis longtemps. Depuis sa prime adolescence où avec 3 autres peyrolens (Patou CHRETIEN, Dominique et Robert MASELLI), il se réunissait sur la place du village, toujours sous la même fenêtre. La, il parlait long-temps. Immanquablement et inlassablement il discutait taureaux.

Jacky SIMEON
Chomel et J. SIMEON : les deux plus grands moments

Le Samedi 2 Juillet 1983 à 19 heures 12, 11 ans après ses débuts en piste (qui eurent lieu le 7 juillet 1972), le rêve de Jacky SIMEON est devenu réalité. Jacky SIMEON remporte pour la 1ere fois de sa carrière la COCARDE D’OR. Juste et méritée récompense pour ce raseteur à qui la course camarguaise doit beaucoup. Ceux qui ont suivi Jacky et ses frères tout au long de la saison 1973 peuvent en témoigner. Un public immense, enthousiaste, partisan va d’arènes en arènes, inventer « la SIMEONITE » et dynamiser la course camar-guaise.

L’avenir de Jacky s’annonce exceptionnel.

Hélas, une persistante et ennuyeuse blessure à l’épaule perturbera toute sa carrière. D’opérations en rééduca-tions, Jacky ne peut réaliser de saison complète. Pourtant, son courage et son aficion vont forcer l’admiration. Chaque fois, il retournera en piste pour y affronter des taureaux avec son style si particu-lier. Il réussira aussi à se constituer un palmarès (Palme d’Or, Trophée des As), bien modeste à côté de celui que son talent pouvait lui laisser espérer. Pire, il verra le public qui l’a longtemps acclamé, se détourner de lui pour soutenir une nouvelle idole pétrie de talent et de classe.

Grâce à son aficion, grâce à son courage et grâce aussi à une certaine dose de philosophie, Jacky SIMEON s’obstine. Contre vents et marées. Avec raison.
Le Samedi 2 Juillet, dans la chaude lumière d’une éclatante journée d’été, Jacky SIMEON pleurait de joie. Cette victoire – sa plus belle victoire – gommait tous ses déboires. Qu’ils étaient loin les moments de doute, de déception et de douleurs. Le chemin de l’adolescent qui rêvait sous sa fenêtre s’était enfin pavé de bonnes inten-tions.
La Bouvino – Cette victoire à la COCARDE D’OR vous a-t-elle apporté votre plus grande joie taurine ?

Jacky SIMEON :

« Jusqu’à pré-sent, je conservais un souvenir extraordinaire de la course d’Août 1973 à Sommières où courait MAR-OUIS (Laurent). J’étais si heureux, ce jour là, qu’en rasetant, j’avais les larmes aux yeux. Mais, je dois avouer que cette victoire à la
COCARDE D’OR m’a apporté ma plus grande joie taurine. Cette victoire à la Cocarde d’Or, j’en rêvais depuis toujours. J’en suis d’autant plus heureux qu’elle a été acquise à la toute dernière minute après un long suspens ».

L.B. – Jusqu’à ce jour, quelle était votre meilleur place ?
J.S. – « J’avais terminé 3e à trois reprises.
L.B. – Vous étiez-vous préparé spécialement pour cette Cocarde d’Or?
J.S. – « Non, mais habituelle-ment, à la mi-juin, je ressens toujours un léger claquage. Cette année, je suis en bonne condition depuis le début de la saison. Je suis donc arrivé à Arles en forme ».
L.B. – Etes-vous rentré plus motivé que d’habitude ?
J.S. – « Je suis toujours motivé quand je cours une Cocarde d’Or.
L’étais-je davantage cette année ? Je ne le pense pas. Sinon que je savais que l’édition 1983 représentait un de mes derniers espoirs de victoire.
Certes, d’autres raseteurs l’ont gagné à un âge plus avancé que le mien, mais c’était probablement cette année ou jamais ».
L.B. – Chomel est resté en tête de bout en bout. Il eut même par moment 4 points d’avance. Avez-vous toujours conservé bon espoir ?
J.S. – « J’y ai toujours cru car l’écart entre CHOMEL et moi n’a jamais été tellement important tout au long de la course ».
L.B. – La réaction du public vous a-t-elle surpris ?

J.S. – « Je rasète depuis plus de 10 saisons. Aussi, j’ai appris à prendre les choses avec philosophie. Il y a quelques années en arrière, le public me soutenait et m’encourageait fortement. Ce n’est plus le cas aujourd’hui bien que je conserve un bon nombre de fidèles supporters. Mais, la réaction du public ne m’a pas gêné à la Cocarde d’Or. l’ai raseté selon mes moyens, sachant que celui qui lève le plus grand nombre d’attributs gagne ! ».

L.B. – Dès le verdict, on a vu CHOMEL venir vous toucher la main. On dit pourtant que vous n’êtes pas en bon terme tous les deux.

J.S. – « L’attitude de CHOMEL a été très correcte. Ce fut celle d’un raseteur loyal et sportif.

Dire que nous ne sommes pas en bon terme tous les deux est absolument faux. Certes, nous ne sommes pas des intimes. Je tiens à ajouter aussi que Christian CHOMEL est, selon moi, le meilleur raseteur du moment ».

L.B.- Cette victoire à la Cocarde d’Or va-t-elle modifié votre avenir taurin ?

J.S. – « Pas du tout. Je souhaite continuer à raseter pour mon plaisir et être aussi en forme que cette saison ».

Nos jeunes manades

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Nos jeunes manades

La manade de ROUSTY

Les bêtes de la manade du ROUSTY autour de la cabane et du bouvau du séminaire

Devise jaune – noir – vert

La manade de ROUSTY, sa devise, le jaune, Noiret vert. Peu après le pont de Saint-Gilles commence le domaine des taureaux: Saliers d’abord avec les Thibaud et Lebret, un peu plus loin ensuite sur la route de Gimeaux avec Sol, Fabre-Mailhan, Ribaud et la manade de ROUSTY à gauche dans les prés et marais du Séminaire.

André Paul Chagnoleau, propriétaire, et son épouse Christine nous accueillent à la cabane près du bouvau et des installations de la manade. Les taureaux et les chevaux sont là tout près et paissent paisiblement, dominés par la haute stature de Perdigaou le gros taureau d’abrivado, si docile sur les pâturages et si malin dans les rues des villages.

La manade de Rousty a été créée en 1978 en association par Louis Chagnoleau, son fils André Paul et Michel Valentin de Géné-rac. Du fait de cette association à 3, elle a été baptisée manade de Rousty, du nom du canal tout proche qui vient du Vaccarès et traverse toute la partie nord de la Camargue.

Sa marque est un C avec un V à l’inté-rieur, sa devise est aux couleurs jaune-noir-vert, son escoussure est biseautée en sifflet sur les 2 oreilles vers le bas. Louis Chagnoleau père était le régisseur de la propriété et à ses heures de loisirs gardian amateur chez le manadier Emile Bilhau.

André Paul Chagnoleau, ancien propriétaire de la manade Rousty

Il y resta vingt ans. Plus tard à l’heure de la retraite, il devint baile-gardian chez le manadier Daniel Thibaud pendant 5 ans. Tout naturellement en 1977-78, l’idée lui vint d’avoir des taureaux à lui, et c’est ainsi que naquit la manade de Rousty avec 35 bêtes achetées chez les manadiers Pastré et Aubanel. Outre le Séminaire, la manade put s’installer pour l’hiver à Puech Rouge, dans les bois au-dessus de St-Gilles et obtenir un droit de pâture près de l’écluse.
L’effectif de la manade grandit petit à petit grâce aux naissances et aux nouvelles acquisitions et la jeune manade commence à bien tourner avec ferrades, abrivado, encièro, courses de nuit, quelques courses camarguaises grâce à la compétence et à l’audience de Louis Chagnoleau bien connu dans les milieux de la bouvine.
Mais en 1980, Louis Chagnoleau père et Michel Valentin, co-fondateurs de la manade meurent à quelques mois d’intervalle.
André Paul Chagnoleau reste donc seul avec sa femme Christine à la tête de la manade de Rousty à partir du début de 1981 et continue avec passion l’œuvre commencée par son père. Il possède maintenant 130 bêtes et quelques bons taureaux dont Caquelat classé au
Trophée des As et qui a réalisé quelques bel les courses notamment à St-Gilles et surtout à Fourques en 1982.

Le Trident d’Or

Depuis 1981, la manade de Rousty participe aux éliminatoires du Trident d’Or. Elle a couru en 81 à St-Georges-d’Orques avec Cerf, Fourquaten et Caquelat, en 82 à Monttrin avec Rousty, Lutin et Perroquet, en 83 encore à Montfrin avec Péton, San Gillen, Orsannais, en 84 à Port-St-Louis-du-Rhône avec Péton, l’étalon de la manade, Fifre et Baron.

Deux taureaux, Péton et Baron, ont eu les honneurs de Carmen, mais ce ne fut pas suffisant pour qualifier la manade pour les 1/8 de finale.

La manade de Rousty possède aussi quelques bonnes vaches telles Brameuse, Canette, Christine, Sarcelle, Tigresse et pourrait dans un prochain avenir acquérir un plus grand rayonnement dans les courses camarguaises.

Mais il est très difficile pour les nouvelles manades de faire courir leurs taureaux, bien que les activités taurines de la manade de Rousty soient en progression et bien soutenues par de nombreux amateurs.

André Paul et Christine Chagnoleau nous en ont communiqué la liste avec l’espoir de n’en avoir oublié aucun. Donc tant ils sont conscients de l’aide et du rayonnement que chacun apporte à la manade. Et à la devise jaune-noir-vert. Il les en remercient et espérent en un avenir des meilleurs.

Les amateurs

Caillon Gilbert et Bernard, Rouméas père et fils, Gras Daniel, Agullo Richard, Abrial Gérard, Violet Jean-Pierre. Esteve Gilles, Salem Michel. Rieu Christophe, Fournier pere et fils, Galindo Danielle, Pascal Jean-Louis, Alizon Daniel, Nadal Léon, André Christian, Salomon Louis.

Article tiré du camariguo magazine – N°140 – Août 1984. Article rédigé par Marcel POL.

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La manade de L’Amarée

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La vie des Manades

La Manade de l’Amarée

Les chevaux de la manade devant le mas de l'Amarée
Les chevaux de la manade devant le mas de l’Amarée

À la sortie ouest des Saintes-Marie-de-la-Mer, en direction du Bac du Sauvage. La route traverse le domaine de l’Amarée. Haut-lieu de la bouvine, où le marquis de Baroncelli vécut 35 années de sa vie de manadier, poète, mainteneur et même rénovateur des coutumes camarguaises ancestrales.

Dès les premières lueurs du jour, on peut apercevoir tout au long des clôtures de fil de fer barbelé qui longent la route les blancs chevaux, et noirs taureaux de la nouvelle manade de l’Amarée créée en 1967 par la Comtesse Louis de Courcuff née Séguier, propriétaire du Domaine de l’Amarée depuis 1800. Auparavant, ce domaine a toujours été une terre à taureaux louée à de grandes manades.

Ainsi en 1895, le Marquis de Baroncelli y installe sa manade Santenco et marque ses bêtes de la fameuse  » grasilho « . Son baile-gardian Louis Manaud, dit Lou Mazard, grand-père du maire et conseiller général des Saintes-Maries-de-la-Mer, Monsieur Hubert Manaud, y gardaient les bêtes à bâton planté et il ne faisait pas toujours bon sur cette terre exposée à tous les vents.

Les années 1900

En 1930, le Marquis de Baroncelli quitte le Mas de l’Amarée pour le Mas du  » Sim-beù  » où se trouve actuellement son tombeau et où résident toujours sa fille Riquette et son gendre Henri Aubanel.

En 1931, le Comte de Montaut-Manse prend la suite du Marquis et installe sa manade à l’Amarée où naîtront Arrogant et Coute-Negro, 2 grands cocardiers. Il y res-tera, jusqu’en 1957, date à laquelle il cèdera ses bêtes à l’avocat Maître Fontaine.

Enfin en 1967, la Comtesse de Courcuff-Séguier décide de ne plus louer son Domaine de l’Amarée et y installer sa propre manade qui prend le nom du Domaine.

Ainsi naît la manade de l’Amarée. Mais d’où vient ce nom Amarée ? L’amarée (en provençal amarèu) c’est l’amertume, très certainement l’amertume de cette terre salée et des embruns de la mer si proche qu’à chaque tempête, elle envahit marais et terres de ce domaine entre Rhône et étangs.

C’est ce qui se passa d’ailleurs lors de la dernière terrible tempête de novembre 82 et qui sinistra la manade Raynaud du Grand Radeau, rive droite du Rhône, alors que l’Amarée est sur le côté gauche, en partie protégée de ce côté-là par une digue, refuge providentiel pour les bêtes.

Jean Rubio distribuant le foin à ses bêtes

 

Origines

Créée en 1967, la manade de l’Amarée a été constituée par quelques bêtes de Maître Fontaine qui étaient déjà sur le pays et d’autres apports en provenance des manades Fabre-Mailhan, Fanfonne Guillierme et Chauvet-Chapelle.

Sa devise a pour couleur l’azur et l’ar-gent, sa marque est un A majuscule surmonté de la couronne comtale, l’escoussure est faite d’un aramon à l’oreille droite et d’un éperon à l’oreille gauche.

René Barbut a été baile-gardian de la nouvelle manade de 1967 à 1970. Pour lui qui était déjà le gardian de la manade Fontaine qui occupait précédemment le domaine, ce n’était que continuité. Quand il prit sa retraite, Gaston Ferraud lui succéda de 1970 jusqu’à son décès prématuré en 1976.

Actuellement et depuis fin 76, c’est Jean Rubio qui est le baile-gardian de la manade et le régisseur du Domaine, où en sus de taureaux. Il doit s’occuper du port-abri et de la promenade à cheval du Mas. Une des plus belles promenades de Camargue avec plus de 20 chevaux de pure race et un itinéraire qui traverse la  » sansouire « . Puis longe les berges du Rhône où  » chôment  » les taureaux et abondent les oiseaux aquatiques.
Jean Rubio est natif de Miramas. Passionné de bouvine, il a été gardian amateur chez Chauvet-Chapelle et Fabre-Mailhan. A l’Amarée, il essaie de sélectionner au mieux les bêtes de la manade, et ces dernières années. Il a réussi à avoir quelques vaches et un étalon de la manade Laurent.
Comme toute manade, la manade de l’Amarée a quelques  » amateurs  » qui la fréquentent. Tels Raoul Barthélémy, Benjamin Camp, Laurent Cavallini, Alain Eymard, Noël Galien, Auguste et Roger Puig, Raymond Savary, Robert Vidal.

Tiré du CAMARIGUO Magazine N°142 – Article rédigé par Marcel POL

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Les tenues blanches

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Olivier MOLINA: 1er prix des raseteurs Beaucairois de la palme d’or en 83 et 83

Ph. NAVAL

 

Les tenues blanches

Le jeune raseteur Olivier MOLINA est né le 10 novembre 1962 à Beaucaire où il réside toujours et tient avec son frère Roger le  » Chalet des Sports à proximité des arènes du Pré, rendez-vous des boulistes, afeciounado et raseteurs.

Comme tout jeune beaucairois, il côtoie dès son enfance les taureaux et les gens de bouvine, ce qui l’amène tout naturellement à courir après les taureaux des abrivado et encièro, puis à se faire inscrire à l’Ecole Taurine Beaucairoise.

Après une annee de premiers contacts et essais dans l’art du raset face aux taureaux embou-lés, il gagne brillamment en 1979 la Coupe et le le Prix de la Compétition automnale de cette Ecole Taurine Beaucairoise, ce qui va lui permettre de demander son inscription sur la liste des raseteurs stagiaires.

Les courses de Protection

En 1980, Olivier Molina a 18 ans. Etant est grand et gaucher, à la main déjà relativement sure. Il est alors autorisé à revêtir la tenue blanche et à participer aux courses de Protection.

Il court donc pour la fere fois face a des taureaux aux cornes nues le 29 mars 80 à Pélissanne. Où il affronte des espoirs de la manade Laurent. Cette premiere course à cornes nues lui laisse un bon souvenir et il se rappelle avoir enlevé ce jour-là 4 attributs. Il continue donc ses activites de raseteur stagiaire à Beauvoisin, Vallabrègues, Ara-mon, Saint-Rémy.

A Montfrin, le 4 octobre, il est sévèrement bousculé par Mi-inaudois de Fabre-Mailhan et ne doit son salut qu’en se glissant sous le marche-pied des barrières.

L’Avenir

En 1981, Olivier Molina est promu au Trophée de l’Avenir.

Il continue ainsi son apprentissage de raseteur et s’aguerrit au contact des pistes face à des taureaux portant un nom. Les tenues blanches y sont souvent plus nombreuses que dans les courses de Protection et il est difficile de s’imposer dès la première année. De plus, Balladin de Chauvet le bouscule en pleine piste le 26 juillet à Eyragues.

Une belle  » rouste » heureusement sans gravité mais mémorable tout de même. Olivier gagne cependant cette année-là le Prix du Meilleur Raseteur de la Finale du Trophée du Ramplau, le 13 septembre à Pélissanne. Puis le 6° Prix du Trophée de l’Avenir début octobre à Beaucaire.

En 1982, Olivier Molina continue au Trophée de l’Avenir avec l’ardent désir de s’imposer.

Jusqu’en mai, il est souvent en tête du classement et lutte pour la 1e place avec Daniel Martinez. Malheureusement, le 9 mai à Lansargues, il est pris par Lebrau contre les barrières et se retrouve à l’infirmerie avec le’ bras fracturé pour 2 mois d’inac-tivité. Daniel Martinez en profite pour prendre le large et Olivier Molina ne termine qu’à la 8e place. En fin de saison il revient cependant en forme, brille aux arènes des Saintes-Maries où Desbana et Bernissois lui sautent magistralement après et le bousculent dans le couloir heureusement sans mal.

Puis il gagne le 3e Prix des Comerçants le 4 septembre à Aramon et le 3e Prix du Trophée de la Saint-Roch le 5 septembre aux Paluds-de-Noves.

Ph. Naval

 

***

En 1983, Olivier Molina est.à nouveau blessé sérieusement à la cuisse gauche par Pêcheur de Chauvet aux Paluds-de-Noves.

Il reste un mois et demi sans raseter mais gagne cependant le 1er Prix des Raseteurs Beaucairois de la Palme d’Or en juillet parmi les as du crochet. Il en est très heureux et tient à associer à ce succès le tourneur Chalon qui l’a bien aidé et a su lui donner confiance à l’échelon supérieur.

***

En 1984, Olivier Molina aura 22 ans en novembre. Il court pour la 4e fois au Trophée de l’Avenir mais n’y participe plus qu’épisodiquement préférant honorer ses nombreux engagements dans les diverses arènes méridionales même s’il s’agit de courses du Trophée des As où pourtant il ne peut être classé.

Le 31 mai à Eyragues, il se montre très entreprenant face aux réputés Saint-Louisien et Palunen, ce dernier lui déchirant même le pantalon. En juillet, il gagne à nouveau le Prix des Beaucairois à la Palme d’Or puis la Coupe des Fêtes d’Août à Saint-Gilles.

***

Ainsi va, Olivier Molina le gaucher, encore jeune raseteur. Mais déjà connu des afeciounado pour les magnifiques actions qu’il provoque de la part des cocardiers. Souvent bousculé, 2 fois blessé, mais également fier d’un palmarès déjà enviable. Il tient à jour un  » journal de bord » très détaillé de ses activités de raseteur. Avec force photos et coupures de journaux, illustrant une carrière que le Camariguo. Est heureux de lui souhaiter la plus longue possible.

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10ème Etape du Trophée 3M (16/10/2022)

10ème Etape du Trophée 3M (16/10/2022)

Résumé Lunel

Résumé Lunel Trophée 3M. Résumé course Trophée 3M. Voir le résumé complet en diffusion gratuite.

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Le célèbre GOYA 3/3

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Cocardier d’exception

Le célèbre GOYA troisième partie

Une photo-souvenir: le dernier raset de Castro à GOYA, à Beaucaire en Aout 81. Ph. Muscat

Adieu à un beau cocardier ! 

1978 – 79 – 80

En 1978, le cocardier des Marquises poursuit sa carrière, attire toujours les foules et défraie toujours la chronique. Mais il s’assagit quelque peu. Il court cependant 8 fois : le 25 mars ; le 23 juillet et le 22 octobre à Beaucaire ; le 7 mai et le 2 juillet à Chateaurenard; le 28 mai et le 8 octobre à Nimes ; le 15 août aux Saintes-Maries-de-la-Mer.

Goya a 14 ans. Son étoile aurait pu palir, mais il a la chance de trouver en face de lui un jeune raseteur de talent :

Christian Chomel qui va donner un regain d’intérêt à ses courses, notamment le 8 octobre à Nimes où une formidable ovation salue le jeune as du crochet.

*

En 1979, Goya court encore 8 fois : le 15 avril, le 22 juillet, le 9 septembre et le 11 novembre à Beaucaire, le 6 mai à Chateaurenard, le 3 juin à Lunel, le 15 août aux Saintes-Maries-de-la-Mer. Le 22 juillet notamment à Beaucaire, Goya bénéficie de la grande classe de Chomel et il en résulte une grande et belle course. Goya est toujours là.

**

En 1980, Goya va terminer sa carrière de cocardier avant le grand déclin et c’est tout à l’honneur de ses éleveurs, les manadiers Paul et Henri Laurent. Il court tout de même 7 fois : le 6 avril et le 13 juillet à Beaucaire, le 4 mai à Chateaurenard, le 26 mai à Lunel, le 15 juin à Vauvert, le 16 août aux Saintes-Maries-de-la-Mer, le 20 septembre à Port-Saint-Louis-du-Rhône.

1981 – LES ADIEUX AU PUBLIC

En 1981, Goya devient donc un taureau retraité mais toujours vénéré.

Chaque visiteur des Marquises veut le voir et son nom reste prestigieux. Alors les Laurent acceptent de le présenter au public le 19 mars aux arènes d’Arles, dans le cadre de la journée de lutte pour que vive le Pays d’Arles, le 21 juin aux Saintes-Maries-de-la-Mer en souvenir de ses fracassants débuts, le 6 septembre à Beaucaire dans les arènes où il a le plus couru et si souvent brillé.

Le 6 septembre, Patrick Castro qui fut son plus assidu adversaire, lui fit un dernier émouvant raset et le public lui rendit un vibrant hommage.

Bonne et paisible retraite à Goya, taureau d’exception.

Une page des courses camarguaises est tournée mais Goya aura marqué son époque et complété la trilogie Sanglier, Vovo, Goya, les plus grands parmi les grands.

Article tiré du CAMARIGUO – N°106 – Article rédigé par Marcel POL

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Le célèbre GOYA 2/3

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Cocardier d’exception

Le Célèbre Goya deuxième partie

Hommage à GOYA

Goya, le jour de sa despedida – Ph. Muscat
1975 – GOYA et les SIMEON

En directeurs d’arènes avisés, Paul et Henri Laurent décident de présenter sur la même affiche dès l’ouverture de la saison taurine, le 30 mars à Beaucaire, le célèbre Goya et les frères Siméon alors au sommet de leur gloire.

Opposer les Siméon à Goya est un grand événement taurin, et les arènes du Pré font le plein de spectateurs.

Mais l’affiche ne tient pas tout à fait ses promesses. Goya est vulnérable, et Raymond Siméon blessé n’est pas là.

Ouant à Jacky et Jean-Pierre Siméon, pour leur premier affrontement avec Goya, ils restent sur une prudente réserve d’autant plus que l’épaule de Jacky est encore fragile.

On attend alors la prochaine sortie de Goya avec impatience. Malheureusement le cocardier des Marquises va boiter durant de longues semaines et ne reparaîtra en piste que le 7 septembre à Beaucaire en supplément, à titre d’essai. C’est une brillante rentrée et le 12 octobre à Arles, Goya demeure « le taureau qui remplit les arènes »

Certes, il n’est pas seul pour cette finale et l’affiche est belle. Mais à l’heure de Goya, c’est l’effervescence, l’attente fébrile sur les gradins bien avant sa sortie du toril. Quand il paraît, c’est la vénération de la foule pour son gladiateur.

Patrick Castro a promis quelques beaux rasets à Yves Mourousi, l’animateur de la télé. Il les fera ? Il en fera surtout un d’anthologie, pour lequel il partira de la barrière et parcourra les 3/4 de la piste dans un style parfait, pour cueillir magnifiquement le second gland sous la grande ovation.

Auparavant

Patrice Ménéghini était durement enfermé et son frère Christian se précipitait en civil dans la piste pour un quite qui devait lui être fatal. Bousculé, jeté à terre, piétiné, il s’en tirait heureusement sans mal, mais paniqué à l’extrême. Quelle émotion !
Une fois de plus le drame était dans la piste. Goya avait réussi son numéro et retrouvé son standing.
A Nîmes le 26 octobre, le cocardier des Marquises reste une fois de plus souverain et termine superbement sa saison taurine.

1976: GOYA « BIOU D’OR »

Goya a 12 ans et se te. trouve en pleine forme. Il va courir 9 fois : le 18 avril, le 5 septembre et le 24 octobre à Beaucaire; le 16 mai et le 10 octobre à Nîmes; le 30 mai et le 25 juillet à Lunel; le 4 juillet à Chateaurenard, le 15 août aux Saintes-Maries-de-la-Mer. Le public vient le voir toujours plus nombreux, et Goya sait entretenir le suspense et l’intensité dramatique de chacune de ses courses.

Le 16 mai surtout, à Nimes, il est intraitable et il faut attendre l’ultime minute pour voir Frédéric Lopez lui ravir sa cocarde à 2 200 francs, sur une formidable reprise du raseteur cailaren, à la suite d’un non moins beau raset de Patrick Castro. Enfermé dès le départ, Frédéric ne doit son salut qu’à un remarquable sang-froid et se retrouve dans le couloir avec Goya à ses trousses. Mais il a le ruban dans son crochet et cette action restera un des hauts faits dans les annales des courses camarguaises.

D’ailleurs, en cette année 76, toutes les courses de Goya sont d’un haut niveau, et enfin le 10 octobre à Nimes, il est sacré Biòu d’Or : titre qu’il aurait dû recevoir bien avant et qui restera un des plus beaux fleurons de la manade des Marquises.

1977 – ÇA CONTINUE

En 1977, Goya va sortir encore 9 fois, tout auréolé de son titre de gloire et ne va pas décevoir. Il court donc le 10 avril, le 24 juillet et le 4 septembre à Beaucaire; le 1e mai et le 3 juillet à Chateaurenard; le 15 mai à Lunel; le 12 juin à Nimes ; le 15 août aux Saintes-Maries-de-la-Mer; le 9 octobre à Arles.

Le 12 juin à Nimes, il est impérial et rentre sous l’ovation sa cocarde à 2 200 francs. Mais c’est à Chateaurenard qu’il fait le plus impression.

D’ailleurs le chroniqueur G.P. écrit sur le Camariguo : « Ce dimanche 3 juillet, Chateaurenard était la capitale de la bouvine. Mais le sommet de cet après-midi ensoleillé fut sans contestation possible le quart d’heure de Goya. Sortie royale, tête haute, trottinant en souplesse, il alla se « carrer » dans le coin opposé au toril. Les hommes ne l’entreprirent qu’à la 5e minute.

Dangereux, rapide, fusant subitement, Goya ne se laissa pas impressionner, tout au contraire. Blessant gravement un spectateur de la contre-piste, il ne faisait aucun doute qu’il exploiterait à fond la plus petite faute que l’homme lui con-sentirait. Dans ces conditions, l’émotion des gradins était à son comble et lorsque Georges Rado eut le ruban rouge au bout de son crochet, une immense clameur accompagnée de trépignements frénétiques saluèrent à la fois l’homme et le taureau « . Suspense… Suspense. Goya reste Goya, taureau hors du commun.

Article tiré du CAMARIGUO – N°106 – Article rédigé par Marcel POL

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